Timbre à date 1er jour
| Description | Cinquantenaire du bal des Petits Lits Blancs (opéra Garnier), créé par Léon Bailby en 1918 |
| Commentaire | Tu sais, parfois un simple bal peut changer des vies. Littéralement. Celui des Petits Lits Blancs, par exemple — tu connais ? Moi non plus, à vrai dire, jusqu’à ce que je tombe sur un vieux papier qui parlait de son cinquantenaire en 1968. J’ai creusé un peu. Et là... surprise. À l’origine, c’était une idée de « la jeune Mme Lavedan ». On est juste après la Première Guerre mondiale, les antibiotiques n’existent pas encore, et la tuberculose osseuse — un fléau — ruine pas mal de gamins. Elle, elle voit ça, elle veut aider. Avec son mari Henri Lavedan (un auteur dramatique très côté à l’époque), elle monte une œuvre caritative. Pas un machin administratif chiant. Un bal. Chic. Parisien. Et très efficace. Avec le soutien d’un certain Léon Bailby (journaliste et homme de presse), ils rassemblent assez de monde et de fric pour soigner, rien qu’entre les deux guerres, plus de 2 000 enfants malades. Pas mal, non ? Et après 1945, l’œuvre redémarre, boostée par des femmes très connectées — genre baronne Seillière & co. Et toujours le même principe : un bal somptueux pour récolter un max de dons en une nuit. Le Prince Rainier lui-même disait que c’était « le fruit merveilleux de la générosité d’un soir ». Rien que ça. Ce qui m’a bluffé, c’est la souplesse du truc. Ils financent des soins, bien sûr, mais aussi des recherches, des projets sociaux, des coups de pouce à des structures qui n’auraient jamais vu le jour autrement. Ils réagissent vite, ils sentent le besoin. Pas de bureaucratie, juste de l’action. Et beaucoup, beaucoup de cœur. Alors ouais, aujourd’hui ça sonne peut-être un peu guindé, « Bal des Petits Lits Blancs »… mais derrière, y’a une vraie histoire. Et surtout, des gamins qui ont pu se lever un matin, respirer à plein poumons, et vivre leur vie. Rien que pour ça… WikiTimbres |
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