Timbre : 1968 SALONIQUE 29 SEPT 1918 FRONT D'ORIENT 50e ANNIVERSAIRE DE L'ARMISTICE

Tu sais quoi ? On parle souvent du 11 novembre 1918, mais y’a eu un autre armistice, un peu oublié, qui a tout déclenché : celui de Salonique, signé le 29 septembre. En Grèce, oui. C’était la toute première brèche qui annonçait la fin du carnage.

Le front d’Orient, c’est pas celui qu’on apprend d’abord à l’école. Et pourtant, quelle histoire… Dès 1914, la Serbie se fait attaquer, résiste héroïquement, libère Belgrade — tout ça avec du matos français. Mais très vite, elle est submergée. Les Bulgares s’en mêlent, les Austro-Allemands poussent, et l’armée serbe recule. C’est là que les Alliés décident de bouger. Débarquement à Salonique — malgré un roi grec pas franchement coopératif — et création d’une tête de pont. 80 000 Franco-Britanniques posent le pied. Et là, entre la maladie, les tensions diplomatiques et les montagnes hostiles… rien n’est simple.

Mais ils tiennent. En 1917, la Grèce change de camp. L’armée de Salonique gonfle. À la fin, on parle de 550 000 soldats de tous horizons, commandés d’abord par Guillaumat, puis par Franchet d’Espèrey — un nom qu’on entend trop peu. Et au final, le 15 septembre 1918, l’offensive générale est lancée. Une vraie charge d’épopée. Les lignes craquent. Mackensen (le chef des forces ennemies là-bas) est capturé, la Serbie est libérée… et les Bulgares demandent grâce.

Salonique, 29 septembre : armistice signé. Le premier domino. Après ça, tout s’accélère.

Et tu vois, ce timbre sorti en 1968 ? Il ne montre pas une scène de combat, non. Juste la Tour blanche de Salonique, calme, presque silencieuse. Mais si tu tends l’oreille… tu pourrais entendre le murmure d’une paix qui revient.

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