Timbre à date 1er jour
| Description | Floralies d'Orléans. Orchidées |
| Commentaire | Imagine un lieu où tu peux passer du parfum du muguet au feuillage roux des chrysanthèmes sans quitter le même parc… Eh bien c’est exactement ce que proposaient les Floralies internationales d’Orléans en 1967. Six mois non-stop, des jardins du monde entier, et des fleurs comme s’il en pleuvait — littéralement. Plus de 400 exposants, venus de quinze pays, avaient investi le Domaine de la Source, un écrin vert où jaillit une résurgence de la Loire (oui oui, une vraie source cachée, presque magique). Là, sur 35 hectares, tu pouvais te balader d’un jardin japonais zen à une rocaille pleine de pivoines, en passant par un coin "dimanche à la campagne" ou un délire gaulois nommé Floralix, avec huttes, temple celte et... un camp romain en embuscade. Il ne manquait que les sangliers. Mais ce n’était pas qu’un festival de pétales. Les organisateurs avaient poussé le concept plus loin : spectacles nocturnes avec effets lumino-sonores, récitals de poésie sous les étoiles, défilés de dahlias, salons de roses, démonstrations de motoculture (si, si, ça attire du monde). Même Voltaire aurait passé une nuit là, dans le château du parc. Classe, non ? Et ce cycle floral, orchestré comme un opéra en sept actes, reflétait un truc plus profond : une vraie volonté de reconnecter les urbains avec la nature. De faire pousser un peu de beauté dans un monde qui, déjà, allait trop vite. Une pause verte, en somme. Aujourd’hui, on parle de biodiversité, de jardin urbain... Mais en 1967, à Orléans, ils l’avaient déjà compris. La nature, c’est pas du décor. C’est de l’émotion. WikiTimbres |
| Mots clefs |
|















































