Timbre à date 1er jour
| Description | Exposition universelle de Montréal 1967. Pavillon de la France de l'architecte Jean Faugeron. |
| Commentaire | Il faut imaginer le Saint-Laurent transformé en scène mondiale, et la France y montant fièrement, bien décidée à briller. C'était en 1967, à Montréal, pour l’Expo universelle. Soixante-dix pays, un thème ambitieux — Terre des Hommes — et au beau milieu de tout ça, un pavillon tricolore spectaculaire, signé Jean Faugeron. Une prouesse d’architecture : 20 000 m⊃2; répartis sur sept niveaux, avec des terrasses, des mezzanines, des jeux de lumière filtrée... et cette grande nef centrale comme un théâtre suspendu. Mais ce n’est pas qu’une histoire de volumes ou d’aluminium. Le contenu, lui aussi, respirait la fierté française. Au rez-de-lagune — oui, oui, on l’a appelé comme ça — on faisait rêver avec le tourisme et les beautés de Paris. Plus haut, place à la science : télévisions en couleur, lasers pour communiquer via satellite, maquettes de centrales, et même l’usine marémotrice de la Rance (t’as déjà entendu parler de ça ?). Bref, une vitrine où l’on exposait un futur possible – pas forcément utopique, mais possible. Et l’art ? Oh là là... vitraux, tapisseries, musique, poésie – même les bouquins avaient leur coin lumineux. 5 000 titres, de quoi satisfaire aussi bien les mordus de Jules Verne que les élèves de terminale. Tiens, une anecdote : à l’étage final, entre un récital et deux maquettes, la France rappelait qu’elle était amie avec le Canada depuis plus de trois siècles. Pas de clinquant inutile, juste cette idée douce d’une fidélité franco-canadienne, ancrée dans le cœur du Québec. Ce pavillon, c’était une synthèse du passé, du présent et d’un futur que la France rêvait — ou osait. Peut-être une manière, discrète mais sûre, de dire : on est toujours là. WikiTimbres |
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