Timbre : CINQUANTENAIRE LIONS INTERNATIONAL 1917-1967

Ciquantenaire de 1967 : depuis 1948, date de son apparition en France, le "lionisme" y a progressé de façon spectaculaire, au point de compter en 1967, 410 clubs et quelque 13 000 adhérents qui sont venus grossir les rangs d'une grande famille dont les 800 000 membres, sont répartis en 20 500 clubs, appartenant à 135 pays. Dotés d'une grande autonomie d'action sur le plan local, les huit clubs sont regroupés dans le multi-district de France, avec à la tête de chacun, un gouverneur de district élu.

Tu connais les Lions Clubs ? Non, ce n’est pas un groupe de rock ni un safari en Afrique… C’est une armée de bénévoles — 800 000 à travers le monde ! — qui bossent dans l’ombre pour rendre ce monde un chouïa moins injuste. Rien que ça. Créés en 1917 à Chicago par un certain Melvin Jones (un assureur visionnaire, oui oui), ces clubs d'affaires sont devenus en un siècle une véritable machine humanitaire.

En France, ils débarquent après la guerre, en 1948. Et là, ça explose : 13 000 membres répartis dans plus de 400 clubs. Leur truc ? Servir, tout simplement. Leur devise d’ailleurs, c’est Nous servons. Simple, propre, efficace. Au menu : aides aux aveugles, bourses pour les jeunes, lutte contre la poliomyélite, équipements hospitaliers, écoles pour chiens-guides, soutien après catastrophes (tiens, ils ont agi à Fréjus et Agadir)... et même centres culturels internationaux. À La Baule, chaque été, une centaine de jeunes européens et africains y débarquent pour échanger, réfléchir et probablement... faire la fête aussi (à leur manière).

Leur emblème ? Deux lions dos à dos. L’un regarde le passé, l’autre l’avenir. Et leur nom ? "Liberty, Intelligence, Our Nation’s Safety". Plutôt classe. Ils sont neutres (politiquement, religieusement), mais sacrément organisés : districts, gouverneurs, conventions annuelles, présidents tournants – une vraie mini-ONU bien huilée. D'ailleurs, ils collaborent officiellement avec les Nations Unies, en mode consultatif.

Et ce qui bluffe, c’est que tout repose sur les cotisations. Pas de pub, pas de blabla. Juste des gens qui, après leur journée de boulot, filent un coup de main parce que, eh ben… ils trouvent ça normal.

Peut-être qu’un jour, on dira des Lions qu’ils ont changé le monde doucement, sans faire de bruit.

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