Timbre à date 1er jour
| Description | 25e anniversaire de la victoire de Bir-Hakeim (1942-1967), en Libye |
| Commentaire | Tu connais Bir-Hakeim ? Peu de Français peuvent le situer sur une carte… et pourtant, c’est là, au beau milieu du désert libyen, qu’en 1942 une poignée de soldats français a montré au monde entier que la France n’avait pas dit son dernier mot. 3 600 hommes, sous les ordres du général Kœnig, dans un caillou perdu, encerclés par l’Afrika Korps de Rommel (alias le « Renard du désert »… pas un tendre). Quatre divisions blindées. Des stukas qui pilonnent jour et nuit. Des tranchées creusées à mains nues dans le sable brûlant. Et eux, les Français libres, tiennent bon. Huit jours d'enfer. Refus de se rendre, trois fois. Et quand enfin l’ordre d’évacuer tombe, ils percent un champ de mines de nuit, sous les balles, pour sortir, enragés mais debout. Résultat ? 1 100 pertes… mais deux tiers des hommes et du matos sont sauvés. Et surtout : un symbole colossal vient de naître. Parce que cette bataille, c’était pas juste du sable et des obus. C’était l’honneur retrouvé. Jusqu’ici, la France combattante existait surtout dans les discours. Là, elle existe pour de vrai. Les Alliés prennent conscience de ce que ces gars valent. Deux mois plus tard, à El-Alamein, Rommel se prend une claque – Bir-Hakeim y est pour beaucoup. Petite anecdote : Churchill lui-même citera Bir-Hakeim au Parlement. Et plus tard, Kœnig retrouvera un certain capitaine du nom de… Charles de Gaulle. La suite, tu la connais. Mais cette bataille, c’est peut-être le moment où tout bascule en silence. Une poignée d’oubliés fait renaître un pays. Et aujourd’hui, franchement, qui s’en souvient ? Alors si t’entends parler de Bir-Hakeim, pense-y comme à une étincelle dans le noir. WikiTimbres |
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