Timbre à date 1er jour

Description | Charles Nungesser (1892-1927), né à Paris, François Coli (1881-1927), né à Marseille, et avion Levasseur L'oiseau blanc |
Commentaire | C’est une des plus belles histoires de l’aviation française… et peut-être aussi l’une des plus tragiques. Deux hommes, un avion sans radio, un ciel immense, et un rêve fou : relier Paris à New York, sans escale, à une époque où traverser l’Atlantique relevait presque encore de la science-fiction. Nungesser, l’as au sourire cabossé, collectionnait les victoires et les blessures pendant la Grande Guerre. Coli, marin reconverti en aviateur borgne, affichait une ténacité de roc. Ensemble, ils embarquent dans l’« Oiseau blanc » le 8 mai 1927. Et puis… plus rien. Pas de signal, pas de trace. Quelques rumeurs, beaucoup d’espoirs. Certains jurent avoir vu leur biplan survoler Terre-Neuve, d'autres parlent d'un crash près du Labrador. Mais au fond, personne ne sait vraiment. Le plus fou ? Ils avaient enlevé leur radio pour embarquer plus d’essence. Priorité au carburant sur la communication... Un choix qui en dit long. Leur avion, un engin conçu pour l’eau (train largable !), n’avait rien d’un prototype parfait. Pourtant, ils y ont cru. Jusqu’au bout. Et pendant que Paris vibrait en pensant leur exploit accompli, un certain Lindbergh se préparait de son côté. Deux semaines plus tard, il réussit la traversée, dans l’autre sens. L’histoire retiendra son nom. Nungesser et Coli, eux, deviennent des fantômes héroïques du ciel. Il paraît que Coli avait dit un jour : « Il vaut mieux mourir de passion que d’ennui. » (Enfin... peut-être. En tout cas, ça lui ressemblerait.) Tu vois, ces deux-là n’ont peut-être jamais touché New York – mais ils ont définitivement inscrit leur trace au cœur de notre mémoire collective. Et l’Atlantique, depuis, n’a plus jamais été le même. WikiTimbres |
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