Timbre à date 1er jour

Description | Tricentenaire de l'Académie des Sciences, représentation de Bernard Le Bouyer de Fontenelle (1657-1757), écrivain, né à Rouen. |
Commentaire | Tu crois que la science, c’est juste des labos blancs et des mecs en blouse ? Attends un peu, laisse-moi te parler d’un vieux club d’intellos qui a vu passer presque tous les grands noms de la science française. L’Académie des Sciences. Elle fête ses 300 ans en 1966, mais en vrai, l’histoire commence bien avant, dans les salons parisiens du XVIIe siècle, avec un certain Père Mersenne – moine, mathématicien, et surtout hyper-connecté. Le gars écrivait à Galilée comme d’autres envoient des textos aujourd’hui. Bon, en 1666, Colbert officialise tout ça. L’Académie Royale des Sciences est née, et Louis XIV la chouchoute, tout en la mettant gentiment sous contrôle. On y cause astronomie, botanique, mécanique, chimie… bref, on défriche la nature avec rigueur. Plus tard, Lavoisier entre en scène, ajoute des sections (dont la physique générale), puis la Révolution passe par là et coupe tout – littéralement. Mais ça revient vite. En 1795, l’Institut national reprend le flambeau, et l’Académie des Sciences y occupe une place centrale. Ce qui est fou, c’est que depuis trois siècles, elle a survécu à tout : régimes, révolutions, guerres... Elle évolue, évidemment. Les sections changent de noms, on y parle aujourd’hui de médecine ou d’économie rurale. Et toujours avec cette devise qui claque un peu : Invenit et Perficit. Elle découvre et elle perfectionne. Pas mal, non ? Fun fact : Bonaparte, avant d’être empereur, faisait partie de la section "arts mécaniques". Pas si mécanique que ça, le type. Et aujourd’hui encore, l’Académie accueille des cerveaux brillants, des discrets, des méconnus aussi… mais tous animés par une même obsession : comprendre le monde, et le rendre un peu plus clair. WikiTimbres |
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