Timbre à date 1er jour

Description | 9e centenaire de la bataille d'Hastings. Le château de Falaise et la statue de Guillaume le Conquérant, duc de Normandie |
Commentaire | Imagine une flotte de 2 000 navires quittant la côte picarde au coucher du soleil, en 1066, avec un seul objectif : conquérir l’Angleterre. Ce n’est pas un film, c’est l’histoire vraie de Guillaume le Bâtard – oui, c’est comme ça qu’on l’appelait – parti récupérer une couronne qu’on lui avait, disons… subtilisée. Guillaume, duc de Normandie, pensait avoir été désigné héritier par le roi Édouard-le-Confesseur. Sauf que Harold, beau-frère du roi, lui grille la politesse dès qu’Édouard meurt. Alors Guillaume, vexé mais pas bête, obtient une bénédiction du Pape (ça aide), embauche des mercenaires un peu partout (même des Flamands et des Bretons) et traverse la Manche avec une armée de 40 000 hommes. Et là, coup de bol ou génie stratégique, Harold est occupé à repousser une attaque viking dans le nord quand les Normands débarquent sans résistance. Le 14 octobre 1066, c’est le clash à Hastings. Les Saxons sont en haut de la colline, en mode mur humain. Les Normands en bas, à cheval. Ça tape fort, et ça dure toute la journée. Puis Guillaume tente un coup de poker : feindre une retraite. Les Saxons mordent à l’hameçon, quittent leur position… et bim, cernés, écrasés. Harold y laisse la vie, et Guillaume s’ouvre les portes de Londres. Il sera sacré à Noël. Classe. Ce qu’on oublie souvent, c’est que cette bataille change tout : pendant 300 ans, le français devient la langue du pouvoir en Angleterre. Les lois, la culture, même la noblesse anglaise... deviennent normandes. Pas mal pour un "bâtard", non ? Aujourd’hui encore, la Tapisserie de Bayeux raconte ça comme une BD géante de 70 mètres. Franchement, ça vaut un détour. WikiTimbres |
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