| Description | Type Semeuse lignée de Roty. (I) |
| Commentaire | Semeuse lignée. Type I. Nota Les ombres portées sur la Semeuse sont mal positionnées par rapport au soleil, de plus elle sème contre le vent Le 15 centimes vert-gris Semeuse lignée (Yvert & Tellier n°130), mis en vente le 2 avril 1903, constitue l’une des premières valeurs essentielles de la nouvelle série de timbres courants au type Semeuse, créée par Louis-Oscar Roty et gravée par Louis-Eugène Mouchon. Cette valeur joue un rôle central dans l’affranchissement postal du début du XXᵉ siècle, notamment pour la lettre simple intérieure après les évolutions tarifaires de la période. Imprimée en typographie, dentelée 14 × 13½, la Semeuse lignée se distingue par son fond à lignes horizontales et par la présence du soleil levant à l’horizon, caractéristiques du type ligné des premières années. Le format de la vignette (environ 18 × 22 mm) est entouré de filets donnant un timbre de 20 × 24 mm. Le 15 c est particulier : il a été tiré à la fois en feuilles de 100 et de 150 timbres, ce qui en fait une valeur d’étude privilégiée pour les spécialistes des marges, coins datés, et variétés de positions. La couleur vert gris, souvent sujette à des nuances plus ou moins soutenues selon les tirages, contribue à l’identité visuelle des premières Semeuses. Elle remplace progressivement les valeurs Mouchon dans les affranchissements courants dès 1903. Les tirages s’étalant jusqu’à 1924 (selon les valeurs résiduelles encore distribuées), les oblitérations couvrent une large période de la IIIᵉ République, rendant ce timbre très représentatif de la vie postale française du début du siècle. La Semeuse lignée 15 c s’inscrit dans une série iconique : une allégorie républicaine semant « à contre-vent », symbole d’effort, de progrès et de diffusion des idées. Elle constitue l’un des grands types classiques français, et ce 15 c vert-gris est aujourd’hui une pièce incontournable pour tout collectionneur souhaitant aborder la période 1903–1924, tant en étude des différentes teintes qu’en analyse des empreintes d’oblitération. |
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