Timbre : PROTECTION CIVILE SAPEURS POMPIERS

Visuel : les trois emblèmes glorieux de ceux que l'on a pris l'habitude d'appeler avec respect et sympathie les "Soldats du Feu" : les armes du Régiment des Sapeurs-Pompiers de Paris, créé en 1811 par Napoléon 1er. / l'insigne de la Fédération nationale des Sapeurs-pompiers de France, fondée en 1882. / l'insigne du Bataillon des Marins- Pompiers de Marseille, dont l'organisation remonte à 1939. - secouristes et sauveteurs, leurs nobles devises : "Sauver ou périr" et "Courage et dévouement" qui sont inscrites fièrement sur leurs emblèmes, ne sont pas de vains mots.

Depuis toujours, l’humanité s’est débattue contre des forces qu’elle ne maîtrisait pas : incendies, inondations, séismes... Puis, avec le progrès, sont venus de nouveaux dangers : usines explosives, trains déraillés, avions fracassés. C’est pour affronter tout ça qu’en 1951 est née, presque dans l’ombre, la Protection civile, bras armé de la solidarité nationale.

Le principe est simple : trois missions, trois réflexes vitaux — prévoir, protéger, secourir. Prévoir les risques quand c’est encore possible (pas toujours évident). Protéger les populations par des gestes collectifs ou individuels. Et, surtout, être là, à l’instant T, quand la sirène déchire le silence et qu’il faut plonger dans la tourmente pour sauver des vies. Rien de bien compliqué sur le papier… mais, sur le terrain, ça exige un mélange d’audace, de sang-froid et parfois d'un courage un peu fou.

Et qui mieux que les sapeurs-pompiers pour incarner cet engagement ? Créé en 1811 par Napoléon, le Régiment des Sapeurs-Pompiers de Paris est depuis devenu une légende. À Marseille aussi, les Marins-Pompiers, fondés en 1939, veillent comme des vieux lions sur la ville. Petite info qui mérite le détour : en 1964, la France compte 244 000 sapeurs-pompiers... dont 236 000 sont des volontaires, prêts à tout quitter à la moindre alerte.

Le timbre de 1964 rend hommage à leur bravoure tranquille. Derrière chaque intervention, chaque uniforme trempé, il y a cette devise martelée à l’ancienne : « Sauver ou périr ». Et franchement, en ces temps où tout va si vite, où l'on oublie souvent l’essentiel, ça fait du bien de s’en souvenir.

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