Timbre : PHILATEC PARIS 1964

PHILATEC Paris 1964 : entre cheval et satellite

Paris, 1964. Sous les verrières du Grand Palais, deux univers qu’on n’aurait jamais pensé réunir s’embrassent dans une même exposition : la Philatélie... et la Technique. Eh oui, PHILATEC (quel nom, hein ?) n'était pas qu'une grande messe de collectionneurs : c'était une vraie déclaration d’amour au progrès.

D’un côté, on admirait les chefs-d'œuvre des collectionneurs : de vieux timbres, parfois si fragiles qu’on n’osait même pas souffler dessus. De l’autre, on regardait en l'air — pas vers Dieu, mais vers les étoiles. Car la Technique y brillait : antennes radio, radomes géants de Pleumeur-Bodou, ce fameux "traqueur" d'ondes... Et toujours ce rêve fou : abolir les distances.

Un clin d'œil du passé s’invitait aussi : un courrier à cheval, souvenir d’un temps où filer à toute allure sur sept lieues à dos de canasson, c'était le top de la vitesse postale ! (tiens, au fait... tu savais que ces relais de poste étaient calés au rythme du galop des chevaux ?)

PHILATEC osait relier tout ça. Le timbre émis pour l'occasion le disait sans le dire : hier, aujourd'hui, demain, il y a toujours ce besoin irrésistible d’échanger, de partager des mots, des pensées, des nouvelles. Et au fond, qu’on parle de cavaliers ou de fusées, on raconte toujours une histoire d’humains qui cherchent à se toucher malgré la distance.

Aujourd'hui, envoyer un message à l'autre bout du monde en un clin d’œil nous semble naturel. Mais en 1964, c’était encore un miracle en construction. PHILATEC, c’était un peu ça : croire, une fois de plus, que l’impossible est juste... un peu en avance.

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