Timbre à date 1er jour

Description | Au profit de la Croix-Rouge française. Jean-Nicolas baron Corvisart (1755-1821), médecin, né à Dricourt (Ardennes) |
Commentaire | Ce timbre est grevé d'une surtaxe au profit de la Croix Rouge française. 345 000 carnets de 8 timbres (4 de chaque) furent émis. Parfois, il y a des médecins qu’on connaît mal, mais qui ont changé la médecine en profondeur. Jean-Nicolas Corvisart en fait clairement partie. Né en 1755 dans un petit village des Ardennes (Dricourt, pour être précis), il a marqué son époque... et même bien au-delà. À vrai dire, Corvisart n'était pas juste un médecin de plus dans l’histoire. Formé à Paris, il devient rapidement l’un des grands noms de la médecine interne. Ce qui le rend célèbre ? L'art d'écouter — littéralement. Il développe et systématise la percussion thoracique, cette technique qui permet, simplement en frappant sur le thorax, de détecter des maladies cachées. Avant lui, personne n'y croyait vraiment. Mais Corvisart, lui, euh… il persiste. Et il finit même par enseigner cette méthode à ses élèves, dont un certain René Laennec — oui oui, celui qui inventera ensuite le stéthoscope. Détail croustillant : Corvisart devient aussi le médecin personnel de Napoléon Bonaparte. (<!-- plutôt classe, non ? -->) Il accompagne l'Empereur pendant des années, soignant autant ses blessures que ses migraines. Pourtant, malgré sa proximité avec le pouvoir, il reste fidèle à ses valeurs de médecin rigoureux et modeste. Il semble que Corvisart ait eu à cœur de faire progresser la médecine pour tous, et pas seulement pour les puissants. Alors oui, son portrait a bien mérité d'être immortalisé sur un timbre en 1964, avec une surtaxe pour aider la Croix-Rouge. Une belle manière de rappeler que derrière chaque grande avancée médicale, il y a, souvent, quelqu'un qu’on a failli oublier. WikiTimbres |
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