Timbre : 1964 JEAN-NICOLAS CORVISART 1755-1821
- Mesures
- Format d'imp 22 x 36 mm
- Dents incluses 26 x 40 mm
- Forme vertical
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur noir
- Valeur 20 c + 10 c
- Dentelure 13
- Emis en feuille de 50 ou carnet
- Quantité 42 790 000
- Auteurs
- Dessinateur Jules Piel
- Graveur Jules Piel
- Mise en page xxxxx
- Mentions D'après Jean-Jacques Lagrenée
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1565
- N° Michel 1494
- Date d'émission 14/12/1964
- Date de retrait 14/12/1965
- Classements
-
- Groupe
- Croix-Rouge française 1964
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- personnel médical science et technique personnages
- Usage
- cartes postales jusqu'au 17 janvier 1965
- Régions
-
Champagne-Ardenne
- Départements
-
Ardennes

- Description
- Au profit de la Croix-Rouge française. Jean-Nicolas baron Corvisart (1755-1821), médecin, né à Dricourt (Ardennes)
Mes timbres & notes personnelles
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Ce timbre est grevé d'une surtaxe au profit de la Croix Rouge française.
345 000 carnets de 8 timbres (4 de chaque) furent émis.
Parfois, il y a des médecins qu’on connaît mal, mais qui ont changé la médecine en profondeur. Jean-Nicolas Corvisart en fait clairement partie. Né en 1755 dans un petit village des Ardennes (Dricourt, pour être précis), il a marqué son époque... et même bien au-delà.
À vrai dire, Corvisart n'était pas juste un médecin de plus dans l’histoire. Formé à Paris, il devient rapidement l’un des grands noms de la médecine interne. Ce qui le rend célèbre ? L'art d'écouter — littéralement. Il développe et systématise la percussion thoracique, cette technique qui permet, simplement en frappant sur le thorax, de détecter des maladies cachées. Avant lui, personne n'y croyait vraiment. Mais Corvisart, lui, euh… il persiste. Et il finit même
Détail croustillant : Corvisart devient aussi le médecin personnel de Napoléon Bonaparte. (<!-- plutôt classe, non ? -->) Il accompagne l'Empereur pendant des années, soignant autant ses blessures que ses migraines. Pourtant, malgré sa proximité avec le pouvoir, il reste fidèle à ses valeurs de médecin rigoureux et modeste. Il semble que Corvisart ait eu à cœur de faire progresser la médecine pour tous, et pas seulement pour les puissants.
Alors oui, son portrait a bien mérité d'être immortalisé sur un timbre en 1964, avec une surtaxe pour aider la Croix-Rouge. Une belle manière de rappeler que derrière chaque grande avancée médicale, il y a, souvent, quelqu'un qu’on a failli oublier.
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