Timbre à date 1er jour

Description | Libération de Strasbourg, 2e DB et maréchal Leclerc (1902-1947), né à Belloy-Saint-Léonard |
Commentaire | Il y a des jours dans l’Histoire qui ressemblent à des éclairs. Le 23 novembre 1944 en fait partie. Strasbourg, occupée depuis quatre longues années, voit débarquer en trombe les blindés du général Leclerc. Pas par hasard, pas par magie — par bravoure. Par rage aussi, sans doute. C’est le genre de moment où tout bascule. Où la ville, sonnée, se retrouve libérée de l’intérieur, dans un vacarme de chenilles et de tirs, par ceux-là mêmes qui l’aimaient depuis toujours. Ce n’est pas juste une anecdote de guerre. C’est une page tendue de notre mémoire collective. Car si Paris avait déjà été repris en août, le combat pour libérer l’Alsace, lui, continuait, plus rude, plus complexe. Deux armées françaises convergent alors : celle de Leclerc, depuis le nord, et celle de de Lattre, qui a remonté toute la vallée du Rhône. Ensemble, ils percent les lignes, encerclent, avancent. Et à Strasbourg, ils frappent fort, à une vitesse folle. Mais la ville libérée tremble encore. Moins d’un mois plus tard, Eisenhower pense à l’abandonner, craignant une percée allemande dans les Ardennes. Il faudra tout le poids, toute la conviction de De Gaulle pour empêcher ce recul. Et préserver Strasbourg comme symbole – d’un territoire regagné, d’une fierté retrouvée. Ce n’est pas qu’une victoire militaire. C’est une leçon de ténacité. Et peut-être, au fond, une histoire d’attachement. À un bout de terre. À une idée de la France. Celle qui résiste, coûte que coûte. WikiTimbres |
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