Timbre à date 1er jour

Description | Bicentenaire de la naissance de Napoléon Bonaparte (1769-1821) |
Commentaire | Visuel : la maison familiale à Ajaccio et le tableau de 1834, d'Henri Félix Emmanuel Philippoteaux (1815-1884, peintre orientaliste et illustrateur) représentant Bonaparte, lieutenant-colonel au 1er bataillon de la Corse en 1792. Parfois, la grande Histoire commence dans une ruelle étroite, sur une île battue par les vents. Ajaccio, 1769. Quelques mois après que la Corse devient française, Letizia Bonaparte, tout juste 19 ans, donne naissance à un enfant frêle, au retour de la cathédrale. Un prénom qui claque : Napoléon. Comme une promesse ? Peut-être… ou juste une tradition familiale. Quoi qu’il en soit, ce gosse allait changer le cours du monde. Et pourtant, rien d’éblouissant dans son enfance. Pas de sabre en plastique, pas de visions impériales. Une famille modeste — mais pas misérable, malgré ce qu’il aimera dire —, des racines italiennes mêlées à quelques récits d’origine grecque un peu flous. C’est pas Versailles, mais on survit. Grâce à un coup de pouce du marquis de Marbeuf, la fratrie embarque pour la France. Et là, c’est pensionnat, bourses royales, rigueur militaire. Joseph prend le chemin de l’Église, Napoléon celui des casernes. Le Rouge et le Noir, comme dirait Stendhal. Brienne, puis Paris. Il bosse, mais sans briller. Un prof lâche même : “Il ira loin, si les circonstances le favorisent.” C’est pas faux. Parce que ce type-là, ce qui le distingue, c’est pas ses notes — c’est son regard. Fiévreux, déterminé, comme s’il lisait déjà les plans d’une Europe à refaire. Bonaparte n’est pas un prodige. C’est un feu couvant, attendant le bon moment pour embraser tout un continent. Et c’est peut-être ça, la magie Napoléon : pas une naissance divine, pas une enfance dorée — juste un garçon avec une volonté d’acier et le sens du bon vent. WikiTimbres |
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