Timbre à date 1er jour
Conçu par : Lisa DEROCLE HO-LÉONG
| Description | Emission d'un timbre et un souvenir philatélique à l'occasion du centenaire de l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes. Une création par Lisa Derocle Ho-Léong, designer graphique diplômée en 2023 de l’École des Arts Décoratifs – PSL, en regard des collections du musée des Arts décoratifs. |
| Commentaire | u savais que l’Art déco fête bientôt ses cent ans ? Eh oui, en 1925, Paris organisait une Exposition internationale qui a littéralement propulsé ce style sur le devant de la scène mondiale. Imagine le vacarme des ateliers, les odeurs de bois verni et de métal poli, les rires des visiteurs découvrant des formes qu’on n’avait encore jamais vues. Tout cela, c’était l’Art déco : une esthétique audacieuse, raffinée, moderne. Et voilà qu’en 2025, on lui rend hommage. L’histoire est belle : une jeune graphiste, Lisa Derocle Ho-Léong, fraîchement diplômée, a été invitée à plonger dans les collections du musée des Arts décoratifs. Deux mois d’immersion totale, entourée de meubles sculpturaux, de bijoux étincelants et de vieilles affiches des Années folles. Elle devait s’inspirer de ce monde foisonnant pour créer une œuvre à la fois ancrée dans le passé et résonnant avec notre époque. Tu imagines un peu ? Fouiller les archives, feuilleter des carnets jaunis, écouter le silence feutré des réserves, puis gribouiller ses idées sur un carnet taché de café. Ce n’est pas seulement une commande officielle, c’est aussi une réflexion plus large : comment revisiter un héritage qui a parfois été lié à un imaginaire colonial ? Lisa a choisi de donner de la voix aux créateurs oubliés, de mettre en lumière la richesse des cultures ultramarines et créoles, et de rappeler que l’Art déco, s’il était né dans les salons luxueux de l’entre-deux-guerres, s’est nourri aussi de mille influences. Emmanuel Tibloux, le directeur de l’École des Arts Décoratifs, parle même d’un “hymne à la création africaine et ultramarine”. Le musée, lui, prépare une exposition spectaculaire : près de mille œuvres exposées, et même l’Orient Express qui débarque dans la nef. On passe des chefs-d’œuvre de Jacques-Émile Ruhlmann à des réinterprétations contemporaines. Un vrai voyage dans le temps, entre les folles soirées des années 20 et nos questionnements esthétiques d’aujourd’hui. Alors, cent ans après, qu’est-ce qui reste de l’Art déco ? Peut-être cette envie de vitesse, de mouvement, de liberté. Peut-être aussi la preuve qu’un style n’est jamais figé. Et qui sait, en 2125, comment on regardera notre époque ? WikiTimbres |
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