Timbre à date 1er jour
| Description | Le chevalier Bayard (1476-1524), né au château Bayard à Pontcharra (Isère), et représentation de la prise de Brescia en 1512 (campagnes d'Italie) |
| Commentaire | Il y a des gens qu’on aimerait avoir pour voisin, ou pour frère, ou même pour modèle. Bayard, c’est un peu tout ça à la fois. Un gars droit dans ses bottes, fidèle jusqu’à l’os, et pas du genre à fuir devant l’orage – même quand l’orage, c’est une armée ennemie. Sérieux, ce type a tenu un pont seul contre tous et a refusé une fortune… juste parce que c’était la bonne chose à faire. Qui ferait ça aujourd’hui ? Né en Isère vers 1476, Bayard commence très tôt à faire parler de lui, et pas seulement pour sa façon de manier l’épée. C’est son cœur qu’on admire, peut-être encore plus que son bras. À la bataille de Brescia, par exemple – il est blessé, il saigne, mais il sauve deux jeunes filles d’un viol certain. Puis il partage la récompense entre elles. Tu vois le genre ? Ce n’est pas une légende dorée. Même ses ennemis l’admiraient. Quand il meurt en couvrant la retraite des siens, ils viennent lui rendre hommage. Et lui, jusqu’au bout, il pense à ses hommes. Il les fait partir pour ne pas qu’ils soient capturés avec lui. Dans ses dernières paroles, il balance un tacle en finesse au connétable de Bourbon – passé à l’ennemi : “Moi je meurs fidèle, vous... pas vraiment.” Un détail m’a toujours marqué : il payait toujours ce qu’il consommait, même en temps de guerre. Pas un radis d’imposé à ses hôtes. Et il exigeait la même chose de ses soldats. Le gars avait un sens de l’honneur vissé au corps, comme d’autres portent leur croix. Alors voilà, Bayard, c’est pas juste une figure de pierre sur une place ou un nom de caserne. C’est une leçon vivante d’intégrité, d’élégance dans la guerre, de noblesse dans les gestes simples. Et franchement, on aurait bien besoin de quelques Bayard, aujourd’hui. WikiTimbres |
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