Timbre : 1969 ÉDIT DE NANTES 1598 HENRI IV

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Édit signée et scellé à Nantes le 30 avril 1598 par Henri IV, cet édit accordait certains droits aux protestants

À la fin du XVIe siècle, la France, c’était un sacré chantier. Des villes ruinées, des familles divisées, et du sang partout : cathos contre protestants, frères contre frères… Une vraie guerre de religions à ciel ouvert. Et dans ce chaos, un type débarque avec une idée simple mais révolutionnaire : et si on arrêtait de s’étriper ? Ce type, c’est Henri IV.

Tu sais, le roi au panache blanc, celui du "Paris vaut bien une messe" ? Eh bien, il ne s’est pas contenté de changer de foi pour choper la couronne. Il a surtout compris un truc : la France avait plus besoin de pain que de dogmes. Alors il a sorti une arme redoutable… un bout de papier. L’édit de Nantes.

Signé en 1598, ce texte, c’est un OVNI pour l’époque. Liberté de conscience pour les protestants, droit au culte dans certaines villes, égalité civile avec les catholiques… et même des lieux protégés pour être peinard. Rien que ça. Un compromis de haut vol, négocié au millimètre. Tu imagines, à l’époque, proposer que deux confessions cohabitent en paix ? C’était presque de la science-fiction.

Mais tout le monde n’a pas applaudi. Certains ont crié à la trahison, d’autres l’ont lu en grimaçant. Pourtant, c’est ce fameux édit qui a ouvert une ère nouvelle : celle de la tolérance, avec un petit "t", mais énorme dans les faits. Pour la première fois, l’idée que la foi ne devrait pas décider de ta place dans la société faisait son chemin.

Henri IV n’a pas juste pacifié un royaume. Il a aussi jeté les bases de ce qu’on appelle aujourd’hui la liberté religieuse. Et franchement, dans un monde encore trop souvent divisé sur ces questions, son édit de Nantes mérite qu’on en parle – pas comme une vieille archive poussiéreuse, mais comme une graine de paix qu’il faudrait replanter plus souvent.

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