Timbre à date 1er jour

Description | Étienne Méhul (1763-1817), compositeur, né à Givet |
Commentaire | En savoir plus sur Wikipédia : Étienne Nicolas Méhul
Grand compositeur d’opéras en France pendant la Révolution, il a composé entre autre : l'opéra-comique Euphrosine et Coradin, 1790, la tragédie Stratonice, 1792, le drame lyrique Ariodant, 1799, qui eut un succès retentissant, jusqu'au ballet Persée et Andromède, 1810. Il composa aussi en 1804 une messe pour le couronnement de Napoléon.
Dès la fondation du Conservatoire, il a été nommé professeur de composition et devint l'un des cinq inspecteurs de cet établissement. Il fut aussi le premier musicien à être nommé à l'Institut de France.
Sur le timbre émis en 1963 à l’effigie d’Étienne Nicolas Méhul, c’est toute une époque musicale et politique qui affleure. Le visuel, à la fois sobre et évocateur, met en scène le compositeur en buste, le regard grave, accompagné en arrière-plan de soldats révolutionnaires brandissant un drapeau. Un contraste saisissant : l’intériorité d’un artiste face à l’élan collectif d’un peuple en marche. La composition, due à Albert Decaris et gravée par Charles Mazelin, marie habilement le portrait classique à une scène d’histoire, comme pour rappeler le double ancrage de Méhul : intime et républicain. Né à Givet en 1763, Méhul fut l’un des compositeurs majeurs de la Révolution et de l’Empire. On lui doit des œuvres vibrantes comme Le Chant du départ, hymne guerrier souvent comparé à La Marseillaise, ou encore l’opéra Ariodant, salué en son temps pour son audace dramatique. Méhul fut aussi un proche de Napoléon, pour lequel il composa notamment une messe pour le couronnement en 1804. Premier musicien élu à l’Institut de France, il incarne une forme d’engagement artistique rare : un compositeur de génie, mais aussi un homme de son temps. L’émission de ce timbre en 1963 — année du bicentenaire de sa naissance — s’inscrit dans une série consacrée à de grandes figures françaises. L’objectif n’est pas seulement commémoratif : il s’agit de faire redécouvrir un nom un peu oublié, mais dont l’influence fut considérable. La gravure, remarquable par sa finesse, lui redonne une place dans le panthéon postal, avec une intensité toute particulière. Ce timbre, bien que classique dans sa forme, continue de parler aux collectionneurs pour son sujet fort et son exécution impeccable. ©WikiTimbres
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