Actualités

Bicentenaire de la Révolution française

 19-12-2025

Dans le cadre de la série commémorative consacrée au Bicentenaire de la Révolution française, La Poste émet en 1990 un bloc de quatre timbres évoquant deux figures majeures et deux créations institutionnelles issues de la Révolution.

Le bloc est de format vertical 78 × 105 mm.
Il est composé de quatre timbres de format vertical 21,45 × 36 mm.
Les timbres sont dessinés et gravés en taille-douce par Jacques Gauthier.

Les personnalités représentées

Gaspard Monge (1746–1818)
Scientifique français, Gaspard Monge crée très jeune la géométrie descriptive. Membre de l’Académie des sciences dès 1780, il contribue à la fondation de l’École normale et de l’École polytechnique. Ministre de la Marine en 1792, il organise les industries stratégiques liées à l’armement. Il accompagne Bonaparte en Égypte, où il devient président de l’Institut du Caire, avant d’être nommé sénateur.

L’abbé Grégoire (1750–1831)
Défenseur de la tolérance et de la fraternité, l’abbé Grégoire joue un rôle déterminant dans la reconnaissance des droits des minorités. Il contribue notamment à la proclamation de la citoyenneté des Juifs de France en 1791. Président de la Société des Amis des Noirs en 1790, il plaide pour l’abolition de l’esclavage. Il participe à l’élaboration de la Constitution civile du clergé et œuvre à la fondation du Conservatoire des arts et métiers.

Les créations institutionnelles

La création du drapeau tricolore
Le drapeau tricolore trouve son origine dans la cocarde adoptée par la Garde nationale de Paris le 17 juillet 1789, associant le blanc, couleur du roi, au bleu et au rouge de la ville de Paris. Il est imposé à la Marine par décret du 22 octobre 1790 et devient le drapeau national après la proclamation de la République.

La création des départements français
La division de la France en départements est décidée par l’Assemblée constituante le 26 février 1790. Cette réforme vise à instaurer une organisation administrative plus rationnelle et à effacer les particularismes hérités de l’Ancien Régime. En 1790, la France est organisée en 83 départements, dont les noms sont inspirés de la géographie.

Informations de mise en vente

La vente anticipée a lieu le 13 octobre 1990 :

  • à Beaune (Côte-d’Or) pour Gaspard Monge,

  • à Vého (Meurthe-et-Moselle) et à Paris pour l’abbé Grégoire,

  • à Paris pour la création du drapeau tricolore,

  • à Port-sur-Saône (Haute-Saône) pour la création des départements français.

La vente générale débute le 29 octobre 1990.

Ce bloc s’inscrit dans la série philatélique consacrée au Bicentenaire de la Révolution française, associant personnalités historiques et créations institutionnelles fondamentales issues de la période révolutionnaire.


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Lancement de la 35e Élection du Timbre de l’Année par Philaposte

 18-12-2025

Philaposte annonce l’ouverture de la 35e édition de l’Élection du Timbre. Cet événement annuel célèbre l'art, le patrimoine et la culture française. Du 10 janvier au 31 mars 2026, le public est invité à voter en ligne sur le site : www.electiondutimbre.fr.

Cette compétition met en lumière la richesse du programme philatélique 2025 à travers huit catégories : timbres, blocs, carnets, collectors (nationaux et régionaux), oblitérations "Premier Jour", vignettes LISA, timbres des postes partenaires et créations d'exception. En parallèle, un jury d'experts décernera le trophée de la "taille-douce", récompensant la finesse technique de la gravure.

Pour encourager la participation, 100 lots d’exception sont mis en jeu, dont :

  • 1er Prix : Un séjour d'une semaine pour 4 personnes avec Azureva.

  • 2e Prix : Un vélo à assistance électrique Gitane.

  • Autres lots : Séjours au Parc Astérix, smartphones Samsung S25, consoles Nintendo Switch 2, écouteurs AirPods Pro 3 et des Livres des Timbres France 2025.

L'édition bénéficie du soutien de partenaires historiques (Parc Astérix, Azureva...) et de nouveaux venus comme Radio France et les éditions Dupuis. Philaposte, dont l'imprimerie est basée à Boulazac, confirme son expertise dans les imprimés de sécurité et la philatélie, produisant chaque année plus d'un milliard de marques d'affranchissement.

Cérès de Mazelin

 18-12-2025

La série dite « Cérès de Mazelin » reprend l’effigie de Cérès, figure allégorique historiquement associée aux premières émissions françaises de 1849. Cette série constitue une réinterprétation moderne de ce motif emblématique, réalisée par le graveur Claude Mazelin.

Les timbres de cette série présentent le portrait de Cérès, traité selon les codes graphiques en vigueur à la date d’émission. L’impression est réalisée en typographie rotative, procédé utilisé pour des tirages importants et adapté aux émissions destinées à un usage postal courant. Cette technique se caractérise par une impression en relief, avec une encre déposée de manière régulière sur les parties en saillie des clichés.

Sur le plan philatélique, la typographie rotative peut entraîner des variations d’encrage visibles d’un exemplaire à l’autre, notamment dans les zones de fond et les traits fins du visage. Ces différences sont observées sur les timbres issus de ce procédé et constituent un point d’attention pour les collectionneurs.

La série s’inscrit dans la continuité des émissions françaises rendant hommage aux grands types classiques, tout en adoptant des procédés d’impression industriels propres au XXᵉ siècle. Elle occupe une place spécifique dans les collections consacrées à Cérès, en tant que déclinaison moderne d’un motif fondateur de la philatélie française.

Les exemplaires sur courrier permettent d’étudier l’usage réel de ces timbres dans le contexte postal de leur époque, avec une attention particulière portée à la qualité d’impression, au centrage et à la lisibilité des oblitérations.


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Objet : Les NFTimbres et la philatélie

 17-12-2025

Réponse à un mail au sujet des NFTimbres :

Un petit mot à vous faire parvenir. Pensez vous que ces "images" considérées comme des Timbres je parle des NF T puisse être considérés comme des timbres de philatélie pour ma part j'en doute et je pense n'étre pas le seul à être de cet avis . Voilà j'ai dit ce que j'avais à dire je ne vous embéte pas plus longtemps mais vous qu'en pensez vous réellement ? Je vous souhaite une très bonne année et tous mes voeux pour 2026 Alain 

Bonjour Alain

Merci beaucoup pour votre message, que j’ai lu avec attention.
Votre remarque est tout à fait légitime, et vous êtes loin d’être le seul à vous poser cette question.

Pour répondre très sincèrement : au sens strict et historique de la philatélie, je comprends parfaitement votre réserve. Un NFT, pris seul, n’a ni fonction d’affranchissement, ni circulation postale, ni oblitération au sens traditionnel du terme. De ce point de vue, on ne peut évidemment pas parler d’un timbre classique.

En revanche, dans le cas précis des NFTimbres de La Poste, il ne s’agit pas uniquement « d’images numériques ». Chaque NFTimbre est adossé à un timbre physique officiel, émis par La Poste et imprimé par Philaposte, avec un tirage numéroté, une date d’émission, un circuit de vente philatélique, et la possibilité d’une oblitération Premier Jour. Le NFT n’est donc pas le timbre en lui-même, mais une extension numérique qui accompagne un timbre bien réel.

Personnellement, je ne considère pas les NFTimbres comme de la philatélie traditionnelle, au même titre que les classiques ou les grandes émissions postales. En revanche, je les vois comme des produits philatéliques contemporains, au même titre que certains entiers postaux, collectors ou émissions à vocation essentiellement commémorative et de collection.

La Poste elle-même les classe d’ailleurs dans la catégorie des produits spéciaux destinés aux collectionneurs, et non comme un remplacement du timbre postal traditionnel.

Votre point de vue est donc parfaitement respectable, et je pense que le débat est sain : la philatélie a toujours évolué, parfois en heurtant ses propres codes. Les NFTimbres ne sont certainement pas faits pour convaincre tous les collectionneurs, mais ils constituent une tentative — réussie ou non selon chacun — d’ouvrir la philatélie à d’autres publics.

Je vous remercie en tout cas pour votre message, et pour cet échange courtois et réfléchi.
Je vous adresse à mon tour mes meilleurs vœux pour l’année 2026.

Bien cordialement,

Xavier

Figures de la Résistance (2025)

 16-12-2025

Le 10 novembre 2025, La Poste émet un bloc de 12 timbres intitulé Figures de la Résistance. Cette émission s’inscrit dans le cadre des commémorations des 80 ans de la Libération de la France. Elle rend hommage à des hommes et des femmes engagés dans la Résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le bloc est composé de douze portraits représentant chacun une personnalité de la Résistance. Les personnes mises à l’honneur sont :

  • Jeanne Bohec (1919-2010)

  • Charlotte Delbo (1913-1985)

  • Marie-Madeleine Fourcade (1909-1989)

  • Noor Inayat Khan (1914-1944)

  • Yvonne Oddon (1902-1982)

  • Violette Szabo (1921-1945)

  • José Aboulker (1920-2009)

  • Daniel Cordier (1920-2020)

  • Jean-Pierre Lévy (1911-1996)

  • Georges Politzer (1903-1942)

  • Jean-Pierre Vernant (1914-2007)

  • Théodose Morel, dit Tom Morel (1915-1944)

Chaque timbre présente le portrait de la personnalité concernée. Les créations sont réalisées par Sophie Beaujard, avec une gravure confiée à plusieurs graveurs selon les timbres, notamment Elsa Catelin, Sarah Lazarevic, Pierre Bara, Pierre Albuisson et Claude Jumelet. L’impression est réalisée en taille-douce.

Le bloc mesure 210 × 143 mm. Les timbres sont au format 30 × 40,85 mm.
Le tirage est fixé à 210 000 exemplaires.

Chaque timbre a une valeur faciale de 1,39 € (Lettre Verte).
Le prix de vente du bloc est de 16,68 €.

La vente en avant-première a lieu du 6 au 8 novembre 2025 au Salon Philatélique d’Automne à Paris ainsi qu’à Annonay.
La vente générale débute le 10 novembre 2025 dans les bureaux de poste, par abonnement, par correspondance, au Musée de La Poste, chez les buralistes et sur le site laposte.fr. La vente au Carré d’Encre débute le 12 novembre 2025.

Cette émission s’inscrit dans le programme philatélique français comme un bloc commémoratif, destiné à l’usage postal courant et à la collection.


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Blasons des provinces françaises (1943)

 15-12-2025

La série « Blasons des provinces françaises » émise en 1943 présente un ensemble de timbres consacrés aux armoiries de provinces historiques françaises. Chaque timbre reproduit un blason provincial, élément héraldique officiel, identifiable par ses formes, ses partitions et ses figures symboliques.

L’émission intervient dans un contexte de reprise institutionnelle et administrative, alors que les programmes philatéliques français retrouvent une certaine régularité après la Seconde Guerre mondiale. Le choix de l’héraldique provinciale s’inscrit dans une tradition déjà présente avant-guerre, consistant à représenter les territoires à travers leurs emblèmes officiels.

Les timbres sont imprimés en typo, procédé particulièrement adapté à la restitution des lignes fines et des détails propres aux armoiries. Les traits du blason, les contours de l’écu et les motifs héraldiques sont rendus avec précision. Comme pour de nombreuses émissions en taille-douce de cette période, des variations d’encrage peuvent être observées selon les tirages.

Sur le plan postal, ces timbres ont été utilisés sur le courrier intérieur courant à partir de 1945. on les rencontre aussi bien sur lettres simples que sur affranchissements multiples. Les plis datés de l’année d’émission constituent des témoignages recherchés pour documenter l’usage réel de la série.

Cette série occupe une place bien définie dans la philatélie française : celle des émissions thématiques à caractère patrimonial, reposant sur des symboles officiels clairement identifiables et sur une gravure de qualité.


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Intérêt constant pour les émissions de 1945

 15-12-2025

Les émissions de l’année 1945 continuent d’attirer l’attention des collectionneurs en raison de leur contexte historique précis. Les séries thématiques publiées à cette période sont souvent étudiées pour leur qualité de gravure et leur place dans la reprise des programmes philatéliques après la Libération.

Les séries héraldiques restent stables sur le marché

 15-12-2025

Les séries françaises à thème héraldique de l’après-guerre conservent une cote globalement stable. Les collectionneurs privilégient les ensembles complets et bien centrés, ainsi que les plis correctement affranchis, qui restent moins fréquents que les timbres isolés.

Jean Charcot et les œuvres de mer (1938)

 13-12-2025

L’émission « Au profit de la Société des œuvres de mer » de 1938 est une série semi-postale française comportant une surtaxe destinée à financer les actions de la Société des œuvres de mer, organisme venant en aide aux marins et à leurs familles.

Cette série rend hommage à Jean-Baptiste Charcot (1867-1936), médecin, scientifique et explorateur français, reconnu pour ses travaux en océanographie et ses expéditions polaires. Le timbre représente le portrait de Jean Charcot, élément iconographique central et clairement identifiable de l’émission.

L’impression est réalisée en taille-douce, procédé caractéristique des émissions françaises de la fin des années 1930. La gravure met en valeur les traits du visage, avec un rendu précis et contrasté, typique de cette technique. Des variations d’encrage peuvent être observées selon les tirages, phénomène courant pour les impressions en taille-douce de cette période.

Sur le plan postal, ces timbres ont été utilisés sur le courrier courant à partir de 1938. La présence de la surtaxe distingue cette émission des timbres d’usage ordinaire ; les plis réellement circulés constituent aujourd’hui des documents recherchés, tant pour leur intérêt postal que pour leur contexte historique, à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

Cette série occupe une place bien définie dans la philatélie française : celle des émissions semi-postales de l’entre-deux-guerres, associant un hommage à une personnalité reconnue et une finalité sociale clairement identifiée.


 

Technique / gravure

 13-12-2025

La taille-douce maritime des années 30 étudiée en détail
Les émissions à thème maritime gravées en taille-douce avant 1939 montrent une maîtrise exceptionnelle des volumes d’eau et des coques de navires. Les variations d’encrage dans les zones de houle deviennent aujourd’hui des critères d’analyse utilisés pour différencier certains tirages.

Marché / semi-postaux

 13-12-2025

Les semi-postaux d’avant-guerre regagnent en attractivité
Les émissions semi-postales des années 1930 bénéficient d’un regain d’intérêt, en particulier celles associées à des causes humanitaires ou scientifiques. Les plis réellement circulés, avec surtaxe clairement identifiable, dépassent de plus en plus souvent les estimations.

Aviation légère et sportive (1962)

 12-12-2025

La série « Aviation légère et sportive » émise en 1962 met en lumière une facette moins institutionnelle de l’aéronautique française : celle de l’aviation de loisir, de la formation et de la pratique sportive. À travers la représentation d’avions légers, cette émission accompagne une période de démocratisation du vol, marquée par l’essor des aéro-clubs et de l’aviation civile individuelle.

Le graphisme adopte un style clair et dynamique, caractéristique des émissions françaises du début des années 1960. Les silhouettes d’appareils sont mises en valeur par des lignes nettes et des compositions équilibrées, favorisant la lisibilité et l’identification immédiate du sujet. La photogravure permet un rendu précis des détails techniques — ailes, empennages, hélices — tout en conservant une certaine sobriété graphique.

Sur le plan philatélique, cette série illustre l’intégration progressive de thématiques sportives dans les émissions courantes. Les variations d’encrage restent limitées, mais certains exemplaires présentent des différences subtiles de densité, observables notamment dans les zones de ciel ou sur les surfaces pleines des appareils. Ces micro-écarts intéressent aujourd’hui les spécialistes des productions photogravées.

Les usages postaux montrent une diffusion régulière de ces timbres dans la correspondance civile. Les plis affranchis avec cette série apparaissent fréquemment sur du courrier intérieur standard, mais aussi sur des cartes postales, support particulièrement adapté aux thèmes liés au voyage et à l’aviation.

Cette série de 1962 constitue un témoignage de l’évolution de la philatélie française vers des sujets techniques contemporains, traités avec une esthétique moderne et accessible. Elle demeure une référence pour les collectionneurs de thématiques aéronautiques hors contexte militaire ou spatial.


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Marché

 12-12-2025

Progression des thématiques sportives et techniques
Les timbres illustrant des disciplines sportives ou techniques connaissent un regain d’intérêt, notamment lorsqu’ils combinent esthétique moderne et sujet identifiable. Les séries aéronautiques de 1955 à 1970 bénéficient de cette tendance, surtout en plis correctement affranchis.

Technique

 12-12-2025

Les impressions aéronautiques des années 60 très régulières
Les émissions françaises du début des années 1960 consacrées à l’aviation se distinguent par une grande stabilité d’impression. La photogravure utilisée permet un rendu précis des lignes d’ailes et de fuselage, avec peu de défauts majeurs, ce qui rend les rares écarts d’encrage particulièrement intéressants à identifier.

Bande « Général de Gaulle » (1971)

 11-12-2025

Émise en 1971, un an après la disparition du Général de Gaulle, cette bande commémorative s’inscrit dans la série d’hommages nationaux rendus aux grandes figures de l’histoire contemporaine française. Elle reprend un portrait solennel et dépouillé de l’ancien chef d’État, conçu pour exprimer la gravité du moment et l’importance historique de son rôle politique.

L’impression en héliogravure, caractéristique des productions françaises de l’époque, permet une restitution particulièrement fine des nuances du visage, du vêtement militaire et du fond sobre qui encadre la composition. Les dégradés réguliers, typiques de cette technique, donnent au portrait une profondeur marquée, tout en conservant une lisibilité parfaite dans les zones sombres. Comme souvent avec les émissions de 1971, des variations de densité d’encrage existent selon les états de tirage, notamment dans les aplats autour du cadre.

L’usage postal de cette bande fut important. on la retrouve sur un grand nombre de correspondances privées comme administratives, signe de la diffusion massive de l’hommage dans le pays. Les plis premier jour — oblitérés lors des cérémonies officielles — constituent aujourd’hui des pièces de référence recherchées des thématiques “Gaullisme” ou “Histoire politique”.

Cette bande de 1971 demeure l’une des représentations philatéliques les plus emblématiques du Général de Gaulle. Sobre, grave et techniquement soignée, elle témoigne du savoir-faire français dans les émissions commémoratives de la fin du XXᵉ siècle.


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Technique

 11-12-2025

Les bandes imprimées en héliogravure des années 70 révèlent des variations fines
Les tirages photogravés de 1970–1975 présentent des écarts subtils de densité dans les dégradés monochromes. Les zones de portrait sont particulièrement sensibles à ces variations, désormais recherchées comme “micro-variétés” dans les collections spécialisées.

Marché

 11-12-2025

Les oblitérations “hommage national” reprises par les collectionneurs
Les enveloppes affranchies lors des cérémonies ou journées commémoratives connaissent une hausse sensible, notamment lorsqu’elles portent des cachets spéciaux ou des oblitérations temporaires instaurées pour les hommages de personnalités nationales.

Bande du centenaire du timbre (1949)

 10-12-2025

La bande « Centenaire du timbre 1849–1949 » commémore le premier siècle d’existence du timbre-poste en France. Émise en 1949, elle occupe une place particulière dans la philatélie française : hommage direct aux origines du timbre national, elle s’inscrit dans une volonté d’ancrer l’histoire postale au cœur des commémorations d’après-guerre.

Graphiquement, la bande reprend une composition horizontale structurée autour d’un effigie stylisée de la Cérès, symbole de la première émission française de 1849. L’utilisation de l’héliogravure permet un rendu nuancé des ombres et une belle finesse de traits dans les détails du visage et des aplats décoratifs. Le choix de la palette, dominée par des tonalités profondes, renforce la dimension solennelle de l’hommage.

Techniquement, cette émission illustre parfaitement la montée en puissance de l’héliogravure dans les productions françaises de la fin des années 1940. Les variations d’encrage, notamment sur les zones sombres du fond, sont fréquentes et intéressent les spécialistes pour l’étude des différents états de trame. Les exemplaires issus de la vente anticipée — plus rares — sont particulièrement recherchés sur plis.

Sur le plan postal, la bande circula largement, souvent utilisée pour affranchir correspondances privées ou administratives. Les plis « premier jour », oblitérés le 28 avril 1949, constituent un matériel de référence très prisé pour documenter la diffusion initiale de l’émission.

Cette bande commémorative se distingue par son importance symbolique autant que par sa qualité d’exécution. Elle marque l’attachement de l’administration postale à un siècle de timbres français et demeure l’une des émissions emblématiques pour les collectionneurs de thématiques historiques ou philatéliques.


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Hausse pour les plis commémoratifs des années 1940–1950

 10-12-2025

Les lettres affranchies avec des émissions commémoratives d’après-guerre — notamment celles mises en vente anticipée — voient une réelle progression, surtout lorsque l’oblitération premier jour est nette et que l'affranchissement est strictement conforme aux tarifs de l’époque.

Les premières héliogravures d’après-guerre réévaluées

 10-12-2025

Les timbres imprimés en héliogravure entre 1948 et 1952 présentent des variations de trame plus marquées que prévu. De nouvelles études montrent que les différences de densité dans les aplats deviennent un critère d’identification permettant de distinguer plusieurs états de tirage.