Timbre à date 1er jour

Description | 8e centenaire de Notre-Dame de Paris |
Commentaire | Visuel : la Vierge assise, tenant l'Enfant Jésus de son bras gauche, constitue le médaillon central, de la rosace (Ø 9,60 m) qui orne la façade principale. Notre-Dame de Paris : huit siècles et toujours debout Il y a des anniversaires qu'on n'oublie pas. En 1964, Notre-Dame de Paris soufflait ses huit cents bougies (oui, huit cents !). L’occasion de saluer un chef-d’œuvre qui a traversé guerres, révolutions et... caprices du temps. Tout commence en 1163, sous l’impulsion de Maurice de Sully. Il faudra près de deux siècles (imagine un peu...) pour que la cathédrale prenne l’aspect qu’on connaît aujourd'hui. À l'époque, construire aussi haut, aussi majestueux, relevait d’une folie douce — mais quelle audace géniale ! Le plus impressionnant ? Ses trois roses, véritables bijoux de verre et de lumière. Celle de la façade ouest, réalisée vers 1220, avec près de dix mètres de diamètre, était alors la plus grande jamais tentée. Petit clin d’œil sympa : la Vierge au centre de cette rose semble bénir la statue placée juste en dessous, sur la Galerie des Rois. Et si tu passes à l'intérieur, tu verras comment les couleurs, les détails des vêtements, les expressions presque tendres des visages semblent danser dans la lumière. (Franchement, difficile de ne pas rester bouche bée.) Notre-Dame, pourtant, a bien failli disparaître : défigurée sous Louis XIV, saccagée pendant la Révolution, abandonnée ensuite... Il a fallu l’obstination d’un certain Viollet-le-Duc pour la sauver au XIXᵉ siècle. Un boulot colossal, parfois critiqué, mais sans lequel il ne resterait peut-être plus grand-chose à admirer. Aujourd'hui encore, Notre-Dame incarne ce Paris qui lutte, aime, brûle parfois, mais jamais ne sombre. Comme un vieux navire indestructible, flottant au cœur de la ville. WikiTimbres |
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