Timbre à date 1er jour
| Description | Exposition philatélique internationale PHILATEC, à Paris (Interlude) |
| Commentaire | À Paris en 1964, sous la verrière du Grand Palais, s’ouvre un événement un peu fou et terriblement moderne pour son époque : PHILATEC. Entre deux colonnes monumentales et quelques expositions internationales, le but est clair : montrer que les timbres racontent bien plus qu’un prix d’affranchissement... ils racontent notre monde qui bouge. Concrètement, le Ministère des Postes et Télécommunications lance pour l'occasion une série de quatre timbres inséparables, célébrant à la fois le passé tendre de la philatélie — avec les mythiques « types Blanc et Mouchon » de 1900 — et l’incroyable essor de la technique postale. Sérieusement, tu savais qu’à l’époque on utilisait des glissières hélicoïdales pour faire voyager les sacs de courrier ? Et même des convoyeurs aériens façon mini-montagnes russes pour paquets pressés ? Mais PHILATEC, ce n’est pas seulement une ode aux vieux cachets et aux petits bonhommes en képi. C’est aussi une plongée dans la révolution silencieuse des télécommunications. Télex, tours hertziennes, dérouleurs de bandes magnétiques... Le futur débarquait, parfois même en charentaises. L’idée, un peu utopique mais touchante, c’était qu’aucune distance ne soit plus jamais un obstacle entre deux êtres (tu parles, les textos n’existaient pas encore...). Petit clin d’œil : le logo de PHILATEC mélange un huchet de maître de poste (coucou, Moyen Âge !) et un éclair, symbole du progrès électrique. Une sorte de handshake entre tradition et futurisme. Alors oui, en 1964, on croyait dur comme fer que technique et poésie pouvaient faire bon ménage. Et, quelque part, cette douce croyance plane encore au-dessus de nos têtes connectées. WikiTimbres |
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