Timbre à date 1er jour

Description | François Couperin (1668-1733), compositeur, né à Paris |
Commentaire | En savoir plus sur Wikipédia : François Couperin Célèbre compositeur français, organiste et joueur de clavecin. C'est en 1968 que la série des personnages célébres est modifiée. Le second plan est détaché du personnage, le rendant ainsi plus lisible.Le personnage est maintenant représenté sous forme de portrait et non d'un buste accompagné d'une oeuvre ou d'une synthése des oeuvres du personnage. La surtaxe est reversée au bénéfice de la Croix-Rouge française. Il y a des musiciens dont le nom évoque immédiatement une époque, une atmosphère, un raffinement... Couperin, c’est exactement ça. Et pas n’importe lequel : François Couperin, dit “le Grand” – rien que ça. Un surnom mérité, promis. Né à Paris en 1668, dans une famille déjà bien installée dans le monde de la musique (c’est un peu comme être né dans une dynastie de pizzaiolos napolitains : t’as pas trop le choix), il hérite très tôt de la charge d’organiste à Saint-Gervais. À onze ans, il perd son père. Sa mère, plutôt que de le voir finir apprenti charcutier, s’endette pour lui payer les meilleurs profs. Et bingo : il devient un vrai prodige du clavier. Dès qu’il touche à un orgue ou un clavecin, ça devient du velours. Il compose des messes, des sonates, des motets... puis se retrouve dans les petits papiers du roi. Prof de musique des nobles, chouchou des salons, il joue à la Cour, dédie ses œuvres à tout le bottin mondain. Un peu comme si ton prof de piano donnait des cours à Beyoncé et sortait des albums en édition collector. Mais tout ne dure pas. Après la mort de Louis XIV, les goûts changent. Couperin, discret, pas très doué pour les intrigues de palais, se fait éclipser. Il continue pourtant à écrire, encore et encore. Jusqu’à sa mort en 1733, quasiment dans l’ombre. Et pourtant... quelle œuvre ! Plus de deux cents pièces pour clavecin, un traité théorique (L’Art de toucher le clavecin), des recueils de concerts, des “apothéoses” musicales qui rendent hommage à Lully ou Corelli. Un monde tout en nuances, entre malice et mélancolie. Pendant longtemps, il a été un peu oublié. Mais il revient. Et quand tu écoutes ses pièces aujourd’hui, tu sens encore battre le cœur feutré d’un Versailles en clair-obscur. WikiTimbres |
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