Timbre à date 1er jour
| Description | 20e anniversaire de la Libération. Résistance |
| Commentaire |
La résistance est ici symbolisée par le "mémorial aux étudiants résistants" qui a été élevé dans le Jardin du Luxembourg grâce au produit d'une souscription nationale ouverte en 1951 dans toutes les écoles de la France métropolitaine et d'Outre-Mer.
Ce Monument a été réalisé par Gaston Watkin et érigé en 1956
En 1964, pour les vingt ans de la Libération, la France décide de ne pas laisser le souvenir s’effriter comme un vieux papier jauni. À travers une série de timbres, elle rend hommage à deux forces qui, dans l’ombre et la douleur, ont tenu debout l’âme du pays : la Résistance et la Déportation. Le premier timbre nous ramène au Jardin du Luxembourg, où s’élève une statue discrète mais bouleversante, née du ciseau de Watkin, lui-même ancien résistant. Deux jeunes figures : l’une debout, l’autre qui s’effondre... Et ce bras, tendu comme un ultime refus de la chute. Ce monument n’est pas juste une pierre froide : c’est un cri silencieux, une main tendue à ceux qui, en 1944, ont choisi de mourir plutôt que de trahir. (Tu t’es déjà demandé ce que c’est, "ne pas abdiquer" ?) À côté, un autre timbre nous cloue sur place : la Déportation. Difficile d’imaginer l’horreur derrière un simple mot. Camps, barbelés, miradors. Et pourtant, au milieu de cette mécanique de mort, il restait une étincelle : l’espoir. Ceux qui sont revenus — maigres, brisés, mais vivants — portaient en eux plus qu’une victoire, ils portaient une leçon. Même l’enfer n’a pas pu tout détruire. Cette série commémorative n’est pas là pour qu’on se glorifie ou qu’on pleure en boucle. Elle est là, discrètement posée sur nos lettres, pour qu’on se souvienne. Que chaque jeune, chaque passant, se rappelle que la liberté a eu, et aura peut-être encore, un prix. Un prix qu’il faut regarder en face, même si ça dérange. WikiTimbres
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