Timbre à date 1er jour

Description | Paysage vendéen |
Commentaire | On croit souvent tout savoir sur la Vendée, mais elle ne cesse de surprendre dès qu’on prend le temps de l’explorer — ou de l’écouter respirer, lentement, entre bocage et marais. Ce territoire sans contours nets a longtemps jonglé entre influences bretonnes et poitevines, jusqu’à ce que l’Histoire lui forge une identité propre, presque farouche. C’est un pays à quatre visages. D’abord la plaine, grenier à blé et à souvenirs romans, où les églises de Benet et Foussais surgissent entre deux sillons comme posées là par miracle. Puis vient le bocage, enchevêtrement de chemins creux et de haies vives — un labyrinthe où l’on tombe parfois nez à nez avec une ruine, un cloître oublié ou même la légende sinistre du Sire de Retz... Ensuite, cap vers les marais. Deux univers, un même mot. Au sud, le marais poitevin : vert, paisible, traversé de canaux qu’on glisse en silence, barque à fond plat et "ningle" en main, entre frênes têtards et abbayes somnolentes. Au nord, son cousin breton est plus sauvage. Ici, l’eau domine encore. Les bourrines — ces maisons basses coiffées de chaume — semblent s’être figées dans le temps, bercées par le vent et le cri des échassiers. Le tout baigne dans une lumière sobre, presque méditative. Une sorte de Japon vendéen, si tu veux. Et puis il y a ce Mont des Alouettes, où tout le paysage s’offre à la vue en une seule respiration. C’est là qu’on comprend que la Vendée n’est pas qu’un morceau de France. C’est un monde à part, avec son âme, ses silences et cette impression — tenace — qu’on n’en aura jamais tout à fait fait le tour. WikiTimbres |
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