| Description | Pont du Gard |
| Commentaire | Pont du Gard. Type I. Timbre erroné, il manque la moitié des arches supérieurs Voir la vidéo "Histoires de timbres" Le 20 francs Pont du Gard, émis le 15 mai 1929, compte parmi les plus majestueuses valeurs faciales de la fin des années 1920. Gravé et dessiné par Henry Cheffer, ce timbre en taille-douce, tiré sur feuilles de 25 exemplaires, s’inscrit dans la grande tradition des paysages monumentaux gravés de la IIIᵉ République. Sa longue période de circulation — avec retraits successifs jusqu’en novembre 1931 puis mai 1938 — reflète son usage sur les affranchissements lourds et internationaux, à une époque où les tarifs élevés nécessitaient des valeurs de forte amplitude. Cheffer livre ici l’une de ses gravures les plus équilibrées : le Pont du Gard, chef-d’œuvre de l’ingénierie romaine, est représenté selon une perspective latérale qui met en valeur ses trois niveaux d’arches et la verticalité du monument. Le brun, teinte choisie pour évoquer la pierre dorée du Gard, confère une profondeur et une densité visuelle caractéristiques des grandes émissions gravées de cette période. Sur le plan philatélique, ce timbre est emblématique du passage à une iconographie patrimoniale ambitieuse, destinée à promouvoir les grands sites architecturaux français. Son format horizontal de 40 × 26 mm et sa finesse de trait en font l’un des paysages gravés les plus recherchés de l’entre-deux-guerres, tant en neuf qu’en oblitéré de qualité. Émis en quantités non documentées avec précision mais notoirement inférieures à celles des valeurs de circulation courante, le Yvert 262 reste aujourd’hui une pièce emblématique pour les collectionneurs de paysages gravés et une référence incontournable pour toute étude thématique consacrée aux monuments classés. |
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