Timbre : 2025 PADEL

Il y a des sports qu’on découvre sans s’y attendre. Pas dans un grand stade, ni à la télé pendant les JO. Non. Juste parce qu’un ado te dit un jour : “Viens, tu vas voir.” Et c’est comme ça que le padel est en train de prendre racine en France. Discrètement. Mais sûrement.

Ce jeu, né dans les années 60 dans le jardin d’un industriel mexicain, mélange les rebonds du squash avec les échanges du tennis. Enrique Corcuera voulait juste un sport sympa à jouer entre amis, pas trop compliqué. Résultat : des millions de personnes y jouent aujourd’hui en Espagne, et en France, ça explose. En 2015, on trouvait une centaine de terrains. Aujourd’hui, plus de deux mille, et ça pousse encore, dans les grandes villes comme dans les petits coins paumés.

Mais le padel, ce n’est pas juste un sport. C’est un prétexte. Pour sortir, transpirer, rigoler à quatre sur un terrain ceint de grillage, avec des vitres qui font rebondir les balles là où on ne s’y attend pas. Tu joues avec ton fils, ton père, ton collègue ou même un inconnu. Pas besoin d’être un pro. Pas besoin d’avoir vingt ans. Ce qui compte, c’est le moment — celui où tu tapes dans la balle en riant un peu trop fort. Un moment où, bizarrement, plus personne ne regarde sa montre.

Et donc voilà. Pour saluer cette ascension à la volée, La Poste consacre au padel un bloc spécial dans sa série sport. Un clin d’œil aux passionnés, et une invitation aux curieux. Ce n’est ni le sport du siècle, ni une révolution mondiale. Mais c’est peut-être ce qu’on cherche tous : un endroit simple où se retrouver.

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