Timbre à date 1er jour
Conçu par : Michel CANETTI
Information
Ce timbre n'est pas encore émis, le visuel et les infos peuvent être erronés.| Description | Emission d'un bloc composé de 3 timbres sur les Sports d’hiver Saison 1, un bloc par an sera émis jusqu’au Jeux d’hiver de 2030 qui se dérouleront dans les Alpes françaises. |
| Commentaire | Le froid qui pique les joues, le bruit sec des chaussures sur la neige tassée, cette odeur un peu métallique de l’air en altitude : l’hiver commence souvent comme ça. Avant même de penser à la performance ou aux médailles, il y a ce plaisir simple de se laisser glisser, de sentir la pente appeler le corps. C’est exactement cette sensation-là que raconte cette nouvelle série consacrée aux sports d’hiver, pensée comme un rendez-vous annuel jusqu’aux Jeux de 2030 dans les Alpes françaises. Une sorte de fil rouge, posé tranquillement, saison après saison. L’histoire de la glisse est plus ancienne qu’on l’imagine. Le ski alpin apparaît à la fin du XIXᵉ siècle, bien avant les grandes stations, quand les premières planches servent surtout à se déplacer. Puis arrivent les remontées mécaniques, les compétitions internationales vers 1930, et surtout les années 1960. À cette époque, les montagnes changent de visage : les villages deviennent stations, les routes montent plus haut, plus vite. Le ski alpin s’impose, élégant, précis, presque chorégraphié. Tracer une courbe nette devient un geste esthétique autant qu’un exploit sportif. À côté, le snowboard débarque avec un esprit complètement différent. Né aux États-Unis, nourri par le surf et le skate, il arrive en décalage, un peu marginal, parfois mal vu. Et puis il s’installe. Sa posture latérale, sa fluidité, son côté libre séduisent toute une génération. Chaque descente devient une signature, une trace personnelle laissée dans la poudreuse, unique et éphémère. Le ski de bosses, lui, joue dans une autre cour. Plus nerveux, plus technique. En France, Edgar Grospiron marque les esprits en 1992 avec un titre olympique qui popularise cette discipline exigeante, où quarante secondes suffisent à vider les poumons et brouiller la vue. Trois pratiques, trois tempéraments, mais une même envie de mouvement. Derrière la vitesse ou les figures, il y a surtout un rapport au relief, à la montagne, à ce terrain de jeu immense qui ne se laisse jamais dompter totalement. Et c’est peut-être ça, au fond, le fil conducteur : glisser pour se sentir vivant, encore et encore, même quand la neige se fait plus rare, plus capricieuse parfois. WikiTimbres |
| Mots clefs |
|




























