Timbre à date 1er jour

Description | Lancement du premier satellite français A1 (Astérix), à Hammaguir (Sahara). |
Commentaire | Voir la vidéo "Histoires de timbres". Le 26 novembre 1965, la France a glissé un tout petit objet dans le vide cosmique — un machin de 40 kilos nommé A1, premier satellite "maison", discret mais symbolique comme un clin d’œil lancé à la face du monde. Alouette, Spoutnik, Explorer… jusque-là, les étoiles semblaient parler surtout russe ou américain. Et puis, paf, voilà A1. Pas vraiment un engin scientifique de pointe — en réalité, une capsule expérimentale, conçue surtout pour tester Diamant, le lanceur tricolore flambant neuf. Pourtant, ce vol-là n’avait rien d’anodin. C'était comme un galop d’essai, une sorte de "répétition générale" (c’est le mot qu’ils ont utilisé) avant d’oser plus grand. L’idée ? Prouver que la France peut lancer elle-même un satellite, sans s’appuyer sur personne. Pari tenu. Ce qui est beau dans cette histoire, c’est que A1 n’a jamais cherché à briller par lui-même. Zéro caméra, pas de panneau solaire, aucun gadget. Il flotte là-haut pour une seule raison : faire décoller une ambition. Et cette ambition, elle a démarré à Hammaguir, une base perdue dans le désert algérien, aujourd’hui silencieuse, mais qui, à l’époque, bourdonnait d’ingénieurs, de techniciens, de rêves en acier. Petite info rigolote ? Le satellite A1 a tellement bien rempli sa mission qu’il est encore là-haut aujourd’hui. Inactif, certes, mais toujours en orbite, comme un souvenir tenace des débuts d’une ère spatiale à la française. Et après ? Ben... il y a eu Astérix, Symphonie, puis Ariane, puis Rosetta, puis peut-être demain un retour d’échantillons lunaires, qui sait ? Tout ça a commencé par une boule muette de 40 kg. Et si, finalement, A1 c’était un peu le murmure d’un futur à peine éclos ? WikiTimbres |
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