Figures de la Résistance (2025) 16-12-2025
Le 10 novembre 2025, La Poste émet un bloc de 12 timbres intitulé Figures de la Résistance. Cette émission s’inscrit dans le cadre des commémorations des 80 ans de la Libération de la France. Elle rend hommage à des hommes et des femmes engagés dans la Résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le bloc est composé de douze portraits représentant chacun une personnalité de la Résistance. Les personnes mises à l’honneur sont :
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Jeanne Bohec (1919-2010)
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Charlotte Delbo (1913-1985)
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Marie-Madeleine Fourcade (1909-1989)
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Noor Inayat Khan (1914-1944)
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Yvonne Oddon (1902-1982)
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Violette Szabo (1921-1945)
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José Aboulker (1920-2009)
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Daniel Cordier (1920-2020)
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Jean-Pierre Lévy (1911-1996)
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Georges Politzer (1903-1942)
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Jean-Pierre Vernant (1914-2007)
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Théodose Morel, dit Tom Morel (1915-1944)
Chaque timbre présente le portrait de la personnalité concernée. Les créations sont réalisées par Sophie Beaujard, avec une gravure confiée à plusieurs graveurs selon les timbres, notamment Elsa Catelin, Sarah Lazarevic, Pierre Bara, Pierre Albuisson et Claude Jumelet. L’impression est réalisée en taille-douce.
Le bloc mesure 210 × 143 mm. Les timbres sont au format 30 × 40,85 mm.
Le tirage est fixé à 210 000 exemplaires.
Chaque timbre a une valeur faciale de 1,39 € (Lettre Verte).
Le prix de vente du bloc est de 16,68 €.
La vente en avant-première a lieu du 6 au 8 novembre 2025 au Salon Philatélique d’Automne à Paris ainsi qu’à Annonay.
La vente générale débute le 10 novembre 2025 dans les bureaux de poste, par abonnement, par correspondance, au Musée de La Poste, chez les buralistes et sur le site laposte.fr. La vente au Carré d’Encre débute le 12 novembre 2025.
Cette émission s’inscrit dans le programme philatélique français comme un bloc commémoratif, destiné à l’usage postal courant et à la collection.
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Blasons des provinces françaises (1943) 15-12-2025
La série « Blasons des provinces françaises » émise en 1943 présente un ensemble de timbres consacrés aux armoiries de provinces historiques françaises. Chaque timbre reproduit un blason provincial, élément héraldique officiel, identifiable par ses formes, ses partitions et ses figures symboliques.
L’émission intervient dans un contexte de reprise institutionnelle et administrative, alors que les programmes philatéliques français retrouvent une certaine régularité après la Seconde Guerre mondiale. Le choix de l’héraldique provinciale s’inscrit dans une tradition déjà présente avant-guerre, consistant à représenter les territoires à travers leurs emblèmes officiels.
Les timbres sont imprimés en typo, procédé particulièrement adapté à la restitution des lignes fines et des détails propres aux armoiries. Les traits du blason, les contours de l’écu et les motifs héraldiques sont rendus avec précision. Comme pour de nombreuses émissions en taille-douce de cette période, des variations d’encrage peuvent être observées selon les tirages.
Sur le plan postal, ces timbres ont été utilisés sur le courrier intérieur courant à partir de 1945. on les rencontre aussi bien sur lettres simples que sur affranchissements multiples. Les plis datés de l’année d’émission constituent des témoignages recherchés pour documenter l’usage réel de la série.
Cette série occupe une place bien définie dans la philatélie française : celle des émissions thématiques à caractère patrimonial, reposant sur des symboles officiels clairement identifiables et sur une gravure de qualité.
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Intérêt constant pour les émissions de 1945 15-12-2025
Les émissions de l’année 1945 continuent d’attirer l’attention des collectionneurs en raison de leur contexte historique précis. Les séries thématiques publiées à cette période sont souvent étudiées pour leur qualité de gravure et leur place dans la reprise des programmes philatéliques après la Libération.
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Les séries héraldiques restent stables sur le marché 15-12-2025
Les séries françaises à thème héraldique de l’après-guerre conservent une cote globalement stable. Les collectionneurs privilégient les ensembles complets et bien centrés, ainsi que les plis correctement affranchis, qui restent moins fréquents que les timbres isolés.
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Jean Charcot et les œuvres de mer (1938) 13-12-2025
L’émission « Au profit de la Société des œuvres de mer » de 1938 est une série semi-postale française comportant une surtaxe destinée à financer les actions de la Société des œuvres de mer, organisme venant en aide aux marins et à leurs familles.
Cette série rend hommage à Jean-Baptiste Charcot (1867-1936), médecin, scientifique et explorateur français, reconnu pour ses travaux en océanographie et ses expéditions polaires. Le timbre représente le portrait de Jean Charcot, élément iconographique central et clairement identifiable de l’émission.
L’impression est réalisée en taille-douce, procédé caractéristique des émissions françaises de la fin des années 1930. La gravure met en valeur les traits du visage, avec un rendu précis et contrasté, typique de cette technique. Des variations d’encrage peuvent être observées selon les tirages, phénomène courant pour les impressions en taille-douce de cette période.
Sur le plan postal, ces timbres ont été utilisés sur le courrier courant à partir de 1938. La présence de la surtaxe distingue cette émission des timbres d’usage ordinaire ; les plis réellement circulés constituent aujourd’hui des documents recherchés, tant pour leur intérêt postal que pour leur contexte historique, à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
Cette série occupe une place bien définie dans la philatélie française : celle des émissions semi-postales de l’entre-deux-guerres, associant un hommage à une personnalité reconnue et une finalité sociale clairement identifiée.
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Technique / gravure 13-12-2025
La taille-douce maritime des années 30 étudiée en détail
Les émissions à thème maritime gravées en taille-douce avant 1939 montrent une maîtrise exceptionnelle des volumes d’eau et des coques de navires. Les variations d’encrage dans les zones de houle deviennent aujourd’hui des critères d’analyse utilisés pour différencier certains tirages.
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Marché / semi-postaux 13-12-2025
Les semi-postaux d’avant-guerre regagnent en attractivité
Les émissions semi-postales des années 1930 bénéficient d’un regain d’intérêt, en particulier celles associées à des causes humanitaires ou scientifiques. Les plis réellement circulés, avec surtaxe clairement identifiable, dépassent de plus en plus souvent les estimations.
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Aviation légère et sportive (1962) 12-12-2025
La série « Aviation légère et sportive » émise en 1962 met en lumière une facette moins institutionnelle de l’aéronautique française : celle de l’aviation de loisir, de la formation et de la pratique sportive. À travers la représentation d’avions légers, cette émission accompagne une période de démocratisation du vol, marquée par l’essor des aéro-clubs et de l’aviation civile individuelle.
Le graphisme adopte un style clair et dynamique, caractéristique des émissions françaises du début des années 1960. Les silhouettes d’appareils sont mises en valeur par des lignes nettes et des compositions équilibrées, favorisant la lisibilité et l’identification immédiate du sujet. La photogravure permet un rendu précis des détails techniques — ailes, empennages, hélices — tout en conservant une certaine sobriété graphique.
Sur le plan philatélique, cette série illustre l’intégration progressive de thématiques sportives dans les émissions courantes. Les variations d’encrage restent limitées, mais certains exemplaires présentent des différences subtiles de densité, observables notamment dans les zones de ciel ou sur les surfaces pleines des appareils. Ces micro-écarts intéressent aujourd’hui les spécialistes des productions photogravées.
Les usages postaux montrent une diffusion régulière de ces timbres dans la correspondance civile. Les plis affranchis avec cette série apparaissent fréquemment sur du courrier intérieur standard, mais aussi sur des cartes postales, support particulièrement adapté aux thèmes liés au voyage et à l’aviation.
Cette série de 1962 constitue un témoignage de l’évolution de la philatélie française vers des sujets techniques contemporains, traités avec une esthétique moderne et accessible. Elle demeure une référence pour les collectionneurs de thématiques aéronautiques hors contexte militaire ou spatial.
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Marché 12-12-2025
Progression des thématiques sportives et techniques
Les timbres illustrant des disciplines sportives ou techniques connaissent un regain d’intérêt, notamment lorsqu’ils combinent esthétique moderne et sujet identifiable. Les séries aéronautiques de 1955 à 1970 bénéficient de cette tendance, surtout en plis correctement affranchis.
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Technique 12-12-2025
Les impressions aéronautiques des années 60 très régulières
Les émissions françaises du début des années 1960 consacrées à l’aviation se distinguent par une grande stabilité d’impression. La photogravure utilisée permet un rendu précis des lignes d’ailes et de fuselage, avec peu de défauts majeurs, ce qui rend les rares écarts d’encrage particulièrement intéressants à identifier.
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Bande « Général de Gaulle » (1971) 11-12-2025
Émise en 1971, un an après la disparition du Général de Gaulle, cette bande commémorative s’inscrit dans la série d’hommages nationaux rendus aux grandes figures de l’histoire contemporaine française. Elle reprend un portrait solennel et dépouillé de l’ancien chef d’État, conçu pour exprimer la gravité du moment et l’importance historique de son rôle politique.
L’impression en héliogravure, caractéristique des productions françaises de l’époque, permet une restitution particulièrement fine des nuances du visage, du vêtement militaire et du fond sobre qui encadre la composition. Les dégradés réguliers, typiques de cette technique, donnent au portrait une profondeur marquée, tout en conservant une lisibilité parfaite dans les zones sombres. Comme souvent avec les émissions de 1971, des variations de densité d’encrage existent selon les états de tirage, notamment dans les aplats autour du cadre.
L’usage postal de cette bande fut important. on la retrouve sur un grand nombre de correspondances privées comme administratives, signe de la diffusion massive de l’hommage dans le pays. Les plis premier jour — oblitérés lors des cérémonies officielles — constituent aujourd’hui des pièces de référence recherchées des thématiques “Gaullisme” ou “Histoire politique”.
Cette bande de 1971 demeure l’une des représentations philatéliques les plus emblématiques du Général de Gaulle. Sobre, grave et techniquement soignée, elle témoigne du savoir-faire français dans les émissions commémoratives de la fin du XXᵉ siècle.
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Technique 11-12-2025
Les bandes imprimées en héliogravure des années 70 révèlent des variations fines
Les tirages photogravés de 1970–1975 présentent des écarts subtils de densité dans les dégradés monochromes. Les zones de portrait sont particulièrement sensibles à ces variations, désormais recherchées comme “micro-variétés” dans les collections spécialisées.
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Marché 11-12-2025
Les oblitérations “hommage national” reprises par les collectionneurs
Les enveloppes affranchies lors des cérémonies ou journées commémoratives connaissent une hausse sensible, notamment lorsqu’elles portent des cachets spéciaux ou des oblitérations temporaires instaurées pour les hommages de personnalités nationales.
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Bande du centenaire du timbre (1949) 10-12-2025
La bande « Centenaire du timbre 1849–1949 » commémore le premier siècle d’existence du timbre-poste en France. Émise en 1949, elle occupe une place particulière dans la philatélie française : hommage direct aux origines du timbre national, elle s’inscrit dans une volonté d’ancrer l’histoire postale au cœur des commémorations d’après-guerre.
Graphiquement, la bande reprend une composition horizontale structurée autour d’un effigie stylisée de la Cérès, symbole de la première émission française de 1849. L’utilisation de l’héliogravure permet un rendu nuancé des ombres et une belle finesse de traits dans les détails du visage et des aplats décoratifs. Le choix de la palette, dominée par des tonalités profondes, renforce la dimension solennelle de l’hommage.
Techniquement, cette émission illustre parfaitement la montée en puissance de l’héliogravure dans les productions françaises de la fin des années 1940. Les variations d’encrage, notamment sur les zones sombres du fond, sont fréquentes et intéressent les spécialistes pour l’étude des différents états de trame. Les exemplaires issus de la vente anticipée — plus rares — sont particulièrement recherchés sur plis.
Sur le plan postal, la bande circula largement, souvent utilisée pour affranchir correspondances privées ou administratives. Les plis « premier jour », oblitérés le 28 avril 1949, constituent un matériel de référence très prisé pour documenter la diffusion initiale de l’émission.
Cette bande commémorative se distingue par son importance symbolique autant que par sa qualité d’exécution. Elle marque l’attachement de l’administration postale à un siècle de timbres français et demeure l’une des émissions emblématiques pour les collectionneurs de thématiques historiques ou philatéliques.
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Hausse pour les plis commémoratifs des années 1940–1950 10-12-2025
Les lettres affranchies avec des émissions commémoratives d’après-guerre — notamment celles mises en vente anticipée — voient une réelle progression, surtout lorsque l’oblitération premier jour est nette et que l'affranchissement est strictement conforme aux tarifs de l’époque.
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Les premières héliogravures d’après-guerre réévaluées 10-12-2025
Les timbres imprimés en héliogravure entre 1948 et 1952 présentent des variations de trame plus marquées que prévu. De nouvelles études montrent que les différences de densité dans les aplats deviennent un critère d’identification permettant de distinguer plusieurs états de tirage.
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Bicentenaire de l’air et de l’espace (1983) 09-12-2025
L’émission de 1983 célébrant le Bicentenaire de la conquête de l’air rend hommage aux premières ascensions humaines de 1783, véritables jalons fondateurs de l’histoire aéronautique. Deux timbres composent cette série : l’un consacré à la montgolfière de Pilâtre de Rozier et du marquis d’Arlandes, l’autre au ballon à hydrogène piloté par le professeur Charles et son mécanicien Robert.
Le premier timbre évoque le vol du 21 novembre 1783, lorsque Pilâtre de Rozier et d'Arlandes réalisèrent le premier voyage aérien habité de l’histoire. Leur montgolfière, gonflée à l’air chaud selon les principes établis par les frères Montgolfier, s’éleva au-dessus de Paris pour un vol d’environ 25 minutes. Cette ascension marque symboliquement la victoire de l’être humain sur la pesanteur et ouvre l’ère aéronautique.
Le second timbre représente l’ascension du 1er décembre 1783, premier vol habité dans un ballon gonflé à l’hydrogène. Charles et Robert quittèrent les Tuileries pour un trajet de plus de deux heures, parcourant près de 50 kilomètres avant d’atterrir dans la Somme. Cette expérience confirme l’intérêt scientifique de l’hydrogène comme gaz porteur et inaugure une voie parallèle à celle des montgolfières.
Graphiquement, les timbres utilisent l’héliogravure, procédé idéal pour restituer les volumes des enveloppes, la texture des tissus et les ambiances lumineuses du ciel. Les compositions verticales, très dynamiques, mettent en valeur l’élévation du ballon et suggèrent la prouesse technique que représentaient ces vols au XVIIIᵉ siècle. Comme souvent dans les héliogravures des années 1980, on observe des différences de densité dans les bleus et les dégradés du ciel selon les tirages.
L’émission fut lancée lors d’une vente anticipée au Bourget et à Annonay, lieux symboliquement associés à l’histoire de l’aéronautique française. Cette série constitue aujourd’hui un incontournable des thématiques aériennes et l’un des hommages les plus élégants aux pionniers du vol humain.
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Bande tricolore à la francisque (1943) 08-12-2025
La « Bande tricolore à la francisque », émise en 1943, appartient aux productions philatéliques explicitement liées à la communication idéologique du régime de Vichy. La francisque, symbole politique adopté comme emblème officiel, occupe le centre de la composition, tandis que la bande tricolore encadre visuellement le motif principal afin de renforcer l’impact du message.
Cette bande est imprimée en typographie, un procédé particulièrement sensible aux variations d’encrage, ce qui explique les écarts notables observés entre exemplaires. L’intensité du rouge et du bleu varie d’un tirage à l’autre, et certains exemplaires présentent des légers débordements de couleur dans les zones de bordure. Ces différences, loin d’être des défauts, constituent aujourd’hui des éléments distinctifs utilisés pour classer les états de tirage.
Les usages postaux de 1943 montrent que cette émission a circulé de manière régulière dans les zones administrées par l’État français. Les plis affranchis avec cette bande témoignent de l’usage combiné des émissions de propagande et des timbres d’usage courant dans un contexte où la communication officielle s’insérait dans tous les canaux administratifs, y compris la poste.
Par son iconographie forte, sa technique d’impression typographiée et son contexte d’émission très marqué, la bande tricolore à la francisque s’impose comme un document philatélique essentiel pour comprendre la place de la propagande dans les productions postales de la période 1940–1944.
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Marché / Historique 08-12-2025
Progression des thématiques “Seconde Guerre mondiale” en philatélie
Les ventes spécialisées indiquent une forte demande pour les émissions associées à la propagande ou à l’administration de l’époque. Les plis circulés portant des timbres idéologiques ou commémoratifs voient une hausse sensible en qualité TB et SUP.
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Technique / Impression 08-12-2025
Les bandes typographiées de 1941–1944 dévoilent des écarts de pression marqués
Les analyses récentes montrent que la qualité des impressions en typographie durant les années 1940 varie fortement selon les machines et l’état des rouleaux. Les bandes de propagande, imprimées en grandes quantités mais avec peu de contrôle de qualité, révèlent des différences d'épaisseur de trait et de densité d’encre désormais très étudiées.
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