| Description | Au profit des Chômeurs intellectuels. Auguste Rodin (1840-1917) |
| Commentaire | Visuel : le portrait d'Auguste Rodin, coiffé d'un béret noir, et au second plan, deux de ses œuvres sculptées : "L'Enfant prodigue" – 1905 - bronze - H. 138 cm ; L. 87 cm ; P. 75 cm (réalisée par la fonderie Alexis Rudier en 1942, pour les collections du musée Rodin). Ce corps masculin, tendu comme un arc, trouve son origine dans le groupe d'Ugolin et ses enfants, créé pour "La Porte de l'Enfer" - élan irrépressible d’une ultime prière. et "Le Penseur" - 1903 – Bronze - H. 180 cm ; L. 98 cm ; P. 145 cm (réalisée par la fonderie Alexis Rudier en 1904 et attribuée au musée Rodin en 1922). Créé dès 1880 (taille d’origine, 70 cm), pour orner le tympan de "La Porte de l’Enfer", il s'intitulé "Le Poète" et représentait Dante, l’auteur de "La Divine Comédie" qui avait inspiré "La Porte", penché en avant pour observer les cercles de l’Enfer en méditant sur son œuvre. à gauche du portrait : la signature de l'artiste sculpteur En savoir plus sur Wikipédia : Auguste Rodin Émis simultanément avec le timbre Anatole France le 16 juin 1937, cette vignette horizontale rose carmin, d'une valeur faciale de 90 centimes avec une surtaxe de 10 centimes au bénéfice des chômeurs intellectuels, honore le sculpteur Auguste Rodin (1840–1917). Dessiné et gravé en taille-douce rotative par Henry Cheffer, le timbre présente, outre un portrait inspiré de l'artiste, la signature de Rodin et deux de ses œuvres emblématiques en arrière-plan : « Le penseur » et « L’enfant prodigue », reconnaissant ainsi l'importance de son œuvre pour l'art moderne. Ce 90c surtaxé était principalement destiné à l'affranchissement postal lourd ou international à l'époque. Son tirage total, en commun avec le timbre Anatole France, s'élève à 1,5 million d’exemplaires pour cette paire commémorative et de bienfaisance. Il fut retiré de la vente le 15 mai 1938.
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