Timbre : 1963 LE FIFRE
- Mesures
- Format d'imp 22 x 36 mm
- Dents incluses 26 x 40 mm
- Forme vertical
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur vert foncé
- Valeur 25 c + 10 c
- Dentelure 13
- Emis en feuille de 50 ou carnet
- Quantité 2 100 000
- Auteurs
- Dessinateur Jules Piel
- Graveur Jules Piel
- Mise en page xxxxx
- Mentions D'après une œuvre de Édouard Manet.
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1529
- N° Michel 1455
- Date d'émission 09/12/1963
- Date de retrait 06/06/1964
- Classements
-
- Groupe
- Croix-Rouge française 1963
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- peintures / tableaux objet / art patrimoine
- Usage
- lettres simples
- Régions
-
Île-de-France
- Départements
-
Paris

- Description
- Au profit de la Croix-Rouge française. Le Joueur de fifre (1866) par Édouard Manet (1832-1883).
Mes timbres & notes personnelles
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Ce timbre est grevé d'une surtaxe au profit de la Croix Rouge française.
Émis aussi en 300 000 carnets de 8 timbres ( 4 timbres de chaque timbres Croix-Rouge 1963).
Le timbre « Le Fifre », émis en 1963, rend hommage à l’un des tableaux les plus emblématiques d’Édouard Manet. Conservé au musée d'Orsay, ce portrait d’un jeune musicien en uniforme de la Garde impériale se distingue par sa frontalité, sa simplicité apparente et son traitement novateur de la couleur, caractéristiques de la modernité picturale initiée par Manet. L’œuvre, initialement refusée au Salon de 1866, devint par la suite un jalon de la peinture française du XIXe siècle, rompant avec les canons académiques.
La reproduction de ce tableau sur timbre participe d’un mouvement engagé par La Poste dans les années 1960, visant à faire dialoguer art et philatélie. Cette initiative s’inscrit dans une série d’émissions consacrées à de grandes œuvres picturales, destinées à démocratiser l’accès à la culture à travers l’iconographie postale. Ce n’est donc pas seulement un hommage à Manet, mais aussi à une œuvre qui fut, à son époque, un manifeste esthétique.
Gravé avec virtuosité
Il arrive que des amateurs recherchent des exemplaires présentant de légers décalages d’encrage, bien que peu de variétés aient été officiellement recensées. Aujourd’hui, ce timbre conserve un attrait constant pour les collectionneurs intéressés par l’histoire de l’art, les timbres gravés et les grandes figures de la peinture française.
Sources :
Catalogue Yvert et Tellier (édition 2025)
Catalogue Maury – France classique et moderne
L’Écho de la Timbrologie, n°186, octobre 1963
Ouvrage « L’Art et le Timbre » – Jean-Paul Barbier
Archives philatéliques de La Poste
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