Timbre : 1963 ÉGLISE Ste FOY - CONCHES
- Mesures
- Format d'imp 36,85 x 48 mm
- Dents incluses 41 x 52 mm
- Forme vertical
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur polychrome
- Valeur 1 F
- Dentelure 12 1/2 x 13
- Emis en feuille de 25 TP
- Quantité 3 622 500
- Auteurs
- Dessinateur Jacques Combet
- Graveur Jacques Combet
- Mise en page xxxxx
- Mentions Création de Jacques Combet
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1501
- N° Michel 1427
- Date d'émission 04/03/1963
- Date de retrait 22/02/1964
- Classements
-
- Groupe
- Artistique 1963
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- vitraux objet / art patrimoine
- Usage
- poste aérienne
- Régions
-
Haute-Normandie
- Départements
-
Eure

- Description
- Vitrail de l’église Sainte-Foy de Conches-en-Ouche (Eure)
Mes timbres & notes personnelles
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Au cœur de Conches-en-Ouche, l’église Sainte-Foy, entièrement rebâtie au XVIᵉ siècle dans un gothique flamboyant, déploie ses arcades élancées sous une flèche élancée, tandis que ses verrières invitent à un voyage où la lumière devient récit et mémoire .
Dès l’entrée, le visiteur est saisi par l’harmonie singulière des vitraux du chœur, où se mêlent scènes sacrées et présence des donateurs. Composés autour de 1540 par Romain Buron, maître-verrier de Gisors formé par Engrand Leprince, ces panneaux ont longtemps été attribués à tort à un élève allemand avant que l’érudition ne redonne à Buron son juste crédit . L’artiste puise dans les gravures d’Aldegrever l’équilibre entre une finesse narrative et une palette subtile, comme en témoigne la baie de la pêche miraculeuse, où l’échelle humaine se joue des reflets couleur saphir et ambre.
Au-delà du
Plus qu’un ensemble décoratif, ces vitraux incarnent la capacité du verre peint à sublimer l’architecture et à colorer l’espace sacré, comme l’avait écrit l’historien Henri Focillon en saluant, dès le Moyen Âge, « la création la plus extraordinaire » de cette alliance du structurel et du spirituel. Aujourd’hui encore, le spectacle silencieux de ces verrières rappelle que l’art du vitrail, loin d’être figé, demeure un langage vivant, murmurant au passant la force d’un passé toujours vibrant.