Timbre : 1967 BOULOGNE-SUR-MER

Description
Boulogne-sur-Mer
Commentaire

Tu veux que je te parle d’une ville qui sent la mer, les filets mouillés et un peu l’Histoire à chaque coin de rue ? Boulogne-sur-Mer. Rien que le nom, t’as presque le goût du sel sur les lèvres. Ce port du Pas-de-Calais a beau ne pas faire de bruit, c’est une vraie plaque tournante entre la France et l’Angleterre, un genre de pont humide, si tu veux. Et au passage, premier port de pêche de France – oui, monsieur – et même deuxième en Europe après Grimsby ! Pas mal, non ?

Ce qui frappe à Boulogne, c’est ce mélange : d’un côté, la ville haute, ceinturée de remparts costauds, abritant la crypte romane d’une cathédrale étonnamment récente (XIXe siècle... mais quand même perchée sur du XIIe !), et de l’autre, la ville basse qui bruisse du commerce, des chantiers, des cargos et des chalutiers. Là, la pêche n’est pas un folklore, c’est une mécanique bien

huilée : plus de 140 000 tonnes de poisson par an, dont 80 % vendus frais dès la débarque. Une armada de géants des mers... et une poignée d’artisans qui continuent à chasser les langoustines ou les turbots comme on le fait depuis toujours.

Petite anecdote : Napoléon voulait faire de Boulogne son point de départ pour envahir l’Angleterre. Résultat ? Il y a toujours une colonne de la Grande Armée qui se dresse fièrement, un peu comme si elle attendait encore l’embarquement.

Et puis, euh, il n’y a pas que les filets et l’histoire. Boulogne, c’est aussi de l’industrie, de la sidérurgie, des crayons (si si), et des projets pour demain. Le port s’adapte, les usines tournent, et les Boulonnais gardent le cap. Parce qu’au fond, ils savent qu’entre deux tempêtes, c’est la mer qui façonne leur destin.

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