Timbre : 1968 DEUXIÈME CENTENAIRE DU RATTACHEMENT DE LA CORSE A LA FRANCE
- Mesures
- Format d'imp 36 x 22 mm
- Dents incluses 40 x 26 mm
- Forme horizontal
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur vert noir et bleu
- Valeur 25 c
- Dentelure 13
- Emis en feuille de 50 TP
- Quantité 17 000 000
- Auteurs
- Dessinateur Robert Cami
- Graveur Robert Cami
- Mise en page xxxxx
- Mentions D'après Quentin de La Tour
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1707
- N° Michel 1637
- Date d'émission 07/10/1968
- Date de retrait 23/07/1971
- Classements
-
- Groupe
- Commémoratifs et divers : 1968
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- rattachement / indépendance histoire
- Usage
- cartes postales jusqu'au 12 janvier 1969
- Régions
-
Corse
- Départements
-
Corse-du-Sud
Haute-Corse

- Description
- Bicentenaire du rattachement de la Corse à la France
Mes timbres & notes personnelles
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Tu savais que la Corse n’est devenue française qu’en 1768 ? Pas hier donc, mais pas si vieux que ça non plus. En tout cas, ce n’était pas un simple coup de tampon administratif. C’était tout un jeu d’équilibristes politiques et militaires. Genre Versailles qui souffle à demi-mot à Gênes : “Bon… et si vous nous cédiez l’île, hein ?”
Et pour comprendre le contexte, faut imaginer une île rebelle depuis toujours. Une vraie forteresse en pleine Méditerranée, avec un peuple qui supporte mal les chaînes. D’ailleurs, entre les Romains, les Aragonais, les Génois et les Français, la Corse a souvent dû composer. Ou plutôt, résister. Dans le lot des grandes figures, il y a Pascal Paoli – un nom que tu connais sûrement si t’as mis un pied en Corse. Lui, c’était pas un demi-mesure. Un genre de philosophe-général, avec des rêves d’indépendance structurée.
Et puis surtout, un an plus tard, en 1769 à Ajaccio, un bébé naît. Un certain Napoleone Buonaparte. Tu vois le tableau ? L’île entre dans l’histoire de France… et file un empereur au passage. Pas mal.
D’ailleurs, Paoli l’avait senti. Il disait du jeune Napoléon : “Tu es un homme de Plutarque.” C’est pas rien comme compliment. Et Napoléon, plus tard, a tranché : “Il faut que la Corse soit une bonne fois française.” Voilà, c’était dit.
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