Timbre : 1937 LE CID 1636 Pierre CORNEILLE 1606-1684
- Mesures
- Format d'imp 22 x 35 mm
- Dents incluses 26 x 40 mm
- Forme vertical
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément rotative
- Couleur brun carminé
- Valeur 75 c
- Dentelure 13
- Emis en feuille de 50 TP
- Quantité 6 000 000
- Auteurs
- Dessinateur Antonin Delzers
- Graveur Antonin Delzers
- Mise en page xxxxx
- Mentions D'après Charles Le Brun
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 423
- N° Michel 341
- Date d'émission 15/02/1937
- Date de retrait 23/09/1937
- Classements
-
- Groupe
- Commémoratifs et divers : 1936
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- écrivains écriture personnages
- Usage
- lettres de 2ème échelon jusqu'au 11 juillet 1937
- Régions
-
Haute-Normandie
- Départements
-
Seine-Maritime

- Description
- Tricentenaire de la tragédie « Le Cid ». Pierre Corneille (1606-1684), né à Rouen
Mes timbres & notes personnelles
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En savoir plus sur Wikipédia: Pierre Corneille
Émis le 15 février 1937, le timbre consacré à Pierre Corneille marque le tricentenaire de la première représentation du Cid, créée en 1636. Cette émission s’inscrit dans une politique culturelle très affirmée de la IIIᵉ République, qui utilise le timbre-poste comme vecteur de transmission du patrimoine littéraire et théâtral français. À travers Corneille, c’est toute la naissance du théâtre classique qui est mise à l’honneur.
Le choix du Cid n’est pas anodin. Cette tragédie héroïque provoqua, dès sa création, une véritable onde de choc dans le monde littéraire avec la célèbre Querelle du Cid, opposant partisans et détracteurs de l’œuvre sur les règles du théâtre classique. En célébrant cet anniversaire en 1937, l’administration postale reconnaît officiellement l’importance fondatrice de Corneille dans l’histoire dramatique française, bien au-delà des polémiques de son temps.
Le portrait, dessiné et gravé par Antonin Delzers d’après un tableau de Charles Le Brun, adopte une composition sobre et solennelle. Corneille
La couleur brun-rouge confère à l’ensemble une tonalité chaude et classique, en parfaite adéquation avec le sujet. Le format vertical, relativement élancé, accentue la monumentalité du portrait et l’inscrit dans la tradition des grands timbres culturels de l’entre-deux-guerres. La valeur faciale de 75 centimes correspond à un usage postal précis — la lettre intérieure au deuxième échelon de poids — ce qui ancre ce timbre dans une circulation quotidienne, tout en diffusant un message culturel fort.
Avec un tirage de 6 millions d’exemplaires, cette émission fut largement diffusée, contribuant à familiariser le grand public avec l’héritage de Corneille. Aujourd’hui, ce timbre est apprécié tant pour sa qualité de gravure que pour sa portée symbolique : il incarne la reconnaissance institutionnelle du théâtre classique comme pilier de l’identité culturelle française.