Timbre : 1965 COCO ÉCRIVANT
- Mesures
- Format d'imp 22 x 36 mm
- Dents incluses 26 x 40 mm
- Forme vertical
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur brun-lilas
- Valeur 30 c + 10 c
- Dentelure 13
- Emis en feuille de 50 ou carnet
- Quantité 3 450 000
- Auteurs
- Dessinateur Jules Piel
- Graveur Jules Piel
- Mise en page xxxxx
- Mentions D'après Auguste Renoir
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1603
- N° Michel 1533
- Date d'émission 13/12/1965
- Date de retrait 25/06/1966
- Classements
-
- Groupe
- Croix-Rouge française 1965
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- peintures / tableaux objet / art patrimoine
- Usage
- lettres simples
- Régions
-
Limousin
- Départements
-
Haute-Vienne

- Description
- Coco écrivant, œuvre de Renoir (1841-1919), né à Limoges.
Mes timbres & notes personnelles
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Ce timbre est grevé d'une surtaxe au profit de la Croix Rouge française
Il y a des artistes qu’on admire… et puis il y a Renoir, ce type qu’on sentait capable de peindre la tendresse avec les doigts, même quand ceux-ci ne lui obéissaient plus.
En décembre 1965, deux œuvres intimes du maître impressionniste sont mises à l’honneur par les Postes françaises : Coco écrivant et Le Bébé à la cuiller. Deux scènes familiales, douces et silencieuses, à l’image d’un peintre arrivé au crépuscule de sa vie avec une sérénité poignante. Le "Coco" en question, c’est son troisième fils, Claude, né alors que Renoir avait 60 ans passés. À ce moment-là, l’artiste est déjà usé, souffrant d’arthrite déformante – il ne peut plus tenir ses pinceaux qu’avec des bandages… et pourtant, il peint encore. Toujours.
Mais revenons un peu en arrière. Avant d’être le patriarche de Cagnes-sur-Mer, Auguste Renoir fut un enfant de Limoges, formé à la peinture sur porcelaine. Ce détail, souvent oublié,
Et pourtant, malgré les galères, les ventes ratées, les critiques assassines, Renoir tient bon. Il croit en la lumière, en la vie, en la beauté. Il dit un jour un truc magnifique : "La douleur passe, la beauté reste." Voilà, tout est là.
Alors ces deux petits tableaux-là, gravés en 1965, ce ne sont pas juste des hommages artistiques. Ce sont des fragments d’humanité. On y sent l’amour paternel, le quotidien transformé en œuvre d’art. Une leçon d’obstination tranquille et d’affection pudique, à l’image d’un homme qui n’a jamais cessé de peindre, même au bord du silence.
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