Timbre : 1966 G. DE LA TOUR
- Mesures
- Format d'imp 48 x 37 mm
- Dents incluses 53 x 41 mm
- Forme horizontal
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur polychrome
- Valeur 1 F
- Dentelure 12 1/2 x 13
- Emis en feuille de 25 TP
- Quantité 8 024 575
- Auteurs
- Dessinateur Claude Durrens
- Graveur Claude Durrens
- Mise en page xxxxx
- Mentions D'après Georges de La Tour.
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1623
- N° Michel 1552
- Date d'émission 27/06/1966
- Date de retrait 20/05/1967
- Classements
-
- Groupe
- Artistique 1966
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- peintures / tableaux objet / art patrimoine
- Usage
- valeur complémentaire
- Régions
-
Lorraine
- Départements
-
Moselle

- Description
- Le Nouveau-né (1648), œuvre de Georges de La Tour (1593-1652), né à Vic-sur-Seille (Moselle)
Mes timbres & notes personnelles
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Tu connais ce type, Georges de La Tour ? Non ? Normal, pendant près de trois siècles, tout le monde l’avait oublié. Et pourtant, ce peintre lorrain né en 1593 était une star de son vivant. Commandes de ducs, toiles pour le roi de France, réputation solide… mais sitôt mort, pfff, rideau. Il a fallu attendre 1935 pour qu’on le redécouvre comme un maître de la lumière. Littéralement.
Faut dire qu’il avait un style bien à lui. Moins baroque clinquant que ses contemporains, il préférait les intérieurs sombres, les visages paisibles éclairés à la chandelle. Et ce n’est pas qu’un effet de style : ses tableaux sont silencieux, presque méditatifs. Tu regardes Le Nouveau-Né, exposé à Rennes, et tu sens… je sais pas… une forme de calme sacré. Comme si la scène se déroulait hors du temps. Une mère, un bébé, une lumière douce.
Ce qui est assez savoureux, c’est que La Tour, malgré ses chefs-d’œuvre mystiques, était réputé… disons, un peu dur en affaires. Il vendait ses toiles cher, spéculait sur le blé, nourrissait des meutes de chiens et se moquait éperdument des impôts locaux. Il fallait pas trop lui parler de misère humaine, sauf si c’était pour la peindre. Résultat : adoré des puissants, détesté des petites gens. On dirait presque un personnage de Balzac.
Et pourtant, aujourd’hui, ses œuvres fascinent les amateurs d’art contemporain. Même les cubistes l’ont salué comme un ancêtre. Un comble pour un peintre qu’on avait confondu avec les frères Le Nain ou des Espagnols ! Comme quoi, l’art vrai finit toujours par revenir à la lumière. Littéralement.
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