Timbre : 1969 NICOLAS MIGNARD : L'ÉTÉ
- Mesures
- Format d'imp 22 x 36 mm
- Dents incluses 26 x 40 mm
- Forme vertical
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur brun-jaune
- Valeur 40 c + 15 c
- Dentelure 13
- Emis en feuille de 50 ou carnet
- Quantité 4 475 000
- Auteurs
- Dessinateur Pierre Gandon
- Graveur Pierre Béquet
- Mise en page xxxxx
- Mentions D'après Nicolas Mignard
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1760
- N° Michel 1692
- Date d'émission 15/12/1969
- Date de retrait 16/10/1970
- Classements
-
- Groupe
- Croix-Rouge française 1969
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- peintures / tableaux objet / art patrimoine
- Usage
- lettres simples
- Régions
-
Champagne-Ardenne
- Départements
-
Aube

- Description
- Au profit de la Croix-Rouge française. L'été, œuvre de Nicolas Mignard (1606-1668), né à Troyes
Mes timbres & notes personnelles
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Ce timbre est grevé d'une surtaxe au profit de la Croix Rouge française
Il y a des peintres qu’on redécouvre comme on ouvre une vieille malle dans un grenier : un peu poussiéreux au départ, puis, très vite, fascinants. Nicolas Mignard, c’est ça. Pas le plus connu, pas le plus cité, mais un sacré bonhomme. Un artiste du XVIIe, frère de l’autre Mignard, Pierre – celui qui a bossé pour Louis XIV. Lui, Nicolas, il a fait un détour par Rome (évidemment), mais c’est à Avignon qu’il a posé ses pinceaux… et son cœur. Littéralement. Il s’y marie, y vit, y peint. Vingt-cinq ans de création dans la lumière du Sud.
Et là, bim, 1658 : un juriste local lui commande un ensemble dingue pour décorer son hôtel particulier. On parle de plafonds, de portraits, de natures mortes, de médaillons géants... et des fameuses “Quatre Saisons”. Des allégories, mais pas genre froides ou figées. Non. Des visages humains. Des vrais. Presque des intimes.
Ces deux toiles, redécouvertes dans un château paumé de Haute-Vienne, ont failli disparaître. Vraiment. Mais un conservateur (on ne connaît jamais leur nom, ces héros-là) a réussi à en sauver sept, dont celles-ci, pour les ramener à Avignon, au musée Calvet. Et franchement, heureusement.
Alors oui, Mignard n’a peut-être pas la flamboyance de son frère “romain”. Mais il a autre chose. Une manière de voir les gens. Et de les peindre comme s’il les aimait.
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