Timbre : 1963 À LA MÉMOIRE DES DÉPORTÉS PARIS ILE DE LA CITE PINGUSSON
- Mesures
- Format d'imp 22 x 36 mm
- Dents incluses 26 x 40 mm
- Forme vertical
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur bleu-noir
- Valeur 50 c
- Dentelure 13
- Emis en feuille de 50 TP
- Quantité 5 655 000
- Auteurs
- Dessinateur Robert Cami
- Graveur Robert Cami
- Mise en page xxxxx
- Mentions Création de Robert Cami
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1505
- N° Michel 1431
- Date d'émission 25/03/1963
- Date de retrait 16/11/1963
- Classements
-
- Groupe
- Hauts lieux de la Résistance 1963
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- déportation histoire
- Usage
- lettres simples pour l'étranger
- Régions
-
Île-de-France
- Départements
-
Paris

- Description
- À la mémoire des déportés, monument de Paris crée par l'architecte Georges-Henri Pingusson
Mes timbres & notes personnelles
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Au cœur de l’Île de la Cité, un escalier étroit et abrupt s’ouvre sur un espace souterrain où résonne le silence des absents. Conçu par Georges-Henri Pingusson à l’initiative du Réseau du Souvenir, le Mémorial des Martyrs de la Déportation, inauguré en avril 1962, se veut un lieu de mémoire sobre et puissant, évoquant sans artifice la souffrance de plus de 200 000 déportés français.
Dès la première marche, on ressent la claustrophobie voulue : l’entrée entre deux massifs pylônes de béton rapproche le visiteur de la condition des prisonniers, contraints de circuler dans des couloirs oppressants. Au fond de la galerie, une crypte hexagonale s’ouvre, centrée sur une simple sépulture creusée dans la terre. Là, deux cent mille bâtonnets de verre scintillent comme autant d’âmes parties vers l’inconnu, tandis qu’au fond du tunnel brûle une flamme éternelle, symbole d’espérance et de fidélité.
Au sortir de ce sanctuaire creusé sous les pierres de Paris, on porte avec soi la leçon d’un combat contre le fanatisme et l’oubli. Fidélité à la dignité humaine et vigilance face aux passions collectives : voilà l’héritage du Mémorial, qui nous invite, aujourd’hui encore, à demeurer gardien de la mémoire pour que jamais ne se referme définitivement la bouche de la terre où tant ont pénétré sans jamais revenir.