Timbre à date 1er jour

Description | Hippolyte Taine (1828-1893), philosophe et historien, né à Vouziers (Ardennes) |
Commentaire | Surtaxe au profit de la Croix-Rouge française Tu vois ce type, Hippolyte Taine ? Pas franchement une rockstar aujourd’hui… et pourtant, ce mec a mis le XIXe siècle en bouteille. Un cerveau XXL, né dans les Ardennes en 1828, major partout (concours, lycée, École normale...), mais recalé à l’agrégation de philo parce que, paraît-il, trop original. Bon, faut dire que ses idées bousculaient un peu le ronron académique. Un peu comme un élève qui cite Nietzsche dans une dictée. Il aurait pu faire carrière pépère, mais le coup d’État de 1851 le classe direct dans la case "esprit subversif". Du coup, il claque la porte, s’enferme pour bosser, et commence à publier à tout-va. Articles, essais, chroniques... Le gars était une machine. Et puis en 1864, bim : il sort son Histoire de la littérature anglaise avec sa fameuse théorie des trois facteurs : race, milieu, moment. Un cocktail qui, selon lui, explique toute création humaine. Zola en raffole, même s’il finit par le digérer à sa sauce naturaliste. Ce qui est marrant, c’est que Taine, très rationnel, n’aimait pas trop les élans mystico-littéraires. Mais l’épisode qui l’a vraiment retourné, c’est 1870–71. La guerre, la défaite, la Commune… Il rentre d’Allemagne, choqué, et enterre tous ses projets pour se consacrer à une œuvre : Les Origines de la France contemporaine. Six tomes, vingt ans de taf, des tonnes d’archives… C’est un peu le Netflix des historiens : rigoureux, immersif, parfois biaisé, mais toujours captivant. Ce qui me bluffe, c’est qu’il disait lui-même que "l’esprit humain est une machine à classer" – et lui, il avait dû en avaler quelques caisses, des boîtes de classement. Sa vision était sévère, mais d’une cohérence folle. Et même si Bergson l’a challengé plus tard, Taine reste un monument discret mais solide. Pas glamour, mais incontournable. WikiTimbres |
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