Timbre : 1965 20e ANNIVERSAIRE DU COMMISSARIAT À L'ÉNERGIE ATOMIQUE
- Mesures
- Format d'imp 22 x 36 mm
- Dents incluses 26 x 40 mm
- Forme vertical
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur outremer et bleu foncé
- Valeur 60 c
- Dentelure 13
- Emis en feuille de 50 TP
- Quantité 7 800 000
- Auteurs
- Dessinateur Jacques Combet
- Graveur Jacques Combet
- Mise en page xxxxx
- Mentions Création de Jacques Combet
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1596
- N° Michel 1528
- Date d'émission 11/10/1965
- Date de retrait 18/06/1966
- Classements
-
- Groupe
- Commémoratifs et divers : 1965
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- nucléaire sciences et techniques
- Usage
- lettres simples pour l'étranger
- Régions
-
Provence-Alpes-Côte d'Azur
- Départements
-
Bouches-du-Rhône

- Description
- 20e anniversaire du Commissariat à l'énergie atomique à Cadarache (Bouches-du-Rhône)
Mes timbres & notes personnelles
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Visuel : C.E.A. du 18 oct.1945 - réacteur expérimental "Rapsodie" (1957 à 1993). - l'atome, avec noyau (protons + neutrons) et électrons - turbine et pylône - caducée biomédical.
Le 18 octobre 1945, la France sort à peine de la guerre quand elle décide, presque à contre-courant du chaos ambiant, de parier sur l’atome. Ce jour-là naît officiellement le CEA — le Commissariat à l’énergie atomique.
Vingt ans plus tard, le pays célèbre cette décision comme un acte fondateur. Et à raison : entre 1945 et 1965, la France passe de l’ombre du blackout à la lumière des réacteurs. Au début, il fallait tout inventer : les labos, les outils, les équipes. Rien n’existait. Les pionniers du CEA, installés à Saclay, travaillent jour et nuit, parfois dans des conditions un peu… artisanales. En 1952, un premier plan quinquennal booste les applications civiles. Puis en 1957, deuxième étape : on entre dans le concret avec les premières vraies centrales. EDF arrive dans la danse. Et l’atome devient peu à peu synonyme de puissance — mais aussi d’indépendance.
Bref, le CEA n’est pas qu’un acronyme technocratique. C’est une machine de guerre scientifique, mais aussi un trait d’union entre science et société, entre vision stratégique et quotidien électrique. Chinon, Marcoule, Pierrelatte, Grenoble… autant de totems d’une époque où la science croyait encore pouvoir tout résoudre.
Et aujourd’hui ? La question reste posée. L’énergie nucléaire, c’est le progrès ou le péril ? L’avenir, ou un pari risqué sur l’irréversible ? En tout cas, ça ne laisse jamais indifférent.
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