Timbre : 1966 GABRIEL FAURÉ 1845-1924
- Mesures
- Format d'imp 36 x 22 mm
- Dents incluses 40 x 26 mm
- Forme horizontal
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur gris-bleu et ocre
- Valeur 30 c + 10 c
- Dentelure 13
- Emis en feuille de 50 TP
- Quantité 3 825 000
- Auteurs
- Dessinateur Jean Pheulpin
- Graveur René Cottet
- Mise en page xxxxx
- Mentions Création de Jean Pheulpin
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1625
- N° Michel 1553
- Date d'émission 27/06/1966
- Date de retrait 04/03/1967
- Classements
-
- Groupe
- Personnages célèbres 1966
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- compositeurs artistes personnages
- Usage
- lettres simples
- Régions
-
Midi-Pyrénées
- Départements
-
Ariège

- Description
- Gabriel Fauré (1845-1924), compositeur, né à Pamiers, et représentation d'Ulysse et Pénélope de Francesco Primaticcio, dit le Primatice
Mes timbres & notes personnelles
www.wikitimbres.fr

Surtaxe au profit de la Croix-Rouge française
Fauré, c’est le genre de compositeur qu’on croit connaître… puis on l’écoute vraiment, et là on se dit : ah ouais, quand même. Un génie discret, comme dirait l’autre. Né en 1845 dans un coin des Pyrénées, dernier d’une grande fratrie, il entre à neuf ans dans une école musicale à Paris – et il en sort avec plus de prix qu’un élève modèle chez Poudlard. Le gars brille au piano, à l’orgue, en harmonie… et compose dès l’adolescence des pièces que Saint-Saëns lui-même valide. Ce n’est pas rien.
La suite ? Elle est un peu chaotique mais toujours lumineuse. D’un poste d’organiste à Rennes à la Madeleine à Paris, en passant par quelques mélodies « de salon » (comme il disait), Fauré impose peu à peu son style. Élégant, fluide, raffiné. Trop subtil, peut-être, pour les gros sabots du moment. Et pourtant, son Requiem (1886),
Il faut savoir aussi qu’il a formé toute une génération : Ravel, Enesco, Schmitt… C’était pas juste un compositeur, c’était un passeur. Ah, et fun fact un peu triste : vers la fin de sa vie, il devient sourd. Comme Beethoven. Mais il continue à écrire. Il compose même Pénélope, son seul opéra, qu’il ne pouvait pas entendre. Une tragédie intime dans un monde d’harmonie – presque cruel, non ?
Fauré disait craindre qu’il ne reste rien de sa musique. Ironie : c’est justement sa retenue, sa pudeur, son côté "less is more" qui fait qu’on l’écoute encore. En France surtout, là où l’élégance discrète a toujours un petit goût de… vérité.
WikiTimbres