Timbre : 1968 AREAREA P. GAUGUIN
- Mesures
- Format d'imp 48 x 37 mm
- Dents incluses 53 x 41 mm
- Forme horizontal
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur polychrome
- Valeur 1 F
- Dentelure 12 1/2 x 13
- Emis en feuille de 25 TP
- Quantité 8 567 000
- Auteurs
- Dessinateur Claude Durrens
- Graveur Claude Durrens
- Mise en page xxxxx
- Mentions D'après Paul Gauguin
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1705
- N° Michel 1635
- Date d'émission 23/09/1968
- Date de retrait 27/09/1969
- Classements
-
- Groupe
- Artistique 1968
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- peintures / tableaux objet / art patrimoine
- Usage
- valeur complémentaire
- Régions
-
Île-de-France
- Départements
-
Paris

- Description
- L'Arearea (musée d'Orsay), œuvre de Paul Gauguin (1848-1903), peintre postimpressionniste, né à Paris
Mes timbres & notes personnelles
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Tu veux que je te parle d’un gars qui a tout envoyé balader pour suivre ses couleurs ? Paul Gauguin. Ouais, celui-là même. Un banquier devenu peintre, un père de famille qui plaque tout pour partir à l’autre bout du monde avec un pinceau, une idée un peu floue du paradis et une fascination énorme pour les îles.
Il est né à Paris, mais pas resté longtemps. À 7 ans, il était déjà à Lima, élevé par des nourrices péruviennes – ça marque. Plus tard, il embarque sur un navire, fait le tour du monde, sert dans la marine… et finit par bosser dans une banque. Une vie bien rangée ? En apparence. Parce qu’en coulisses, il peint. Il expérimente. Et ça bout à l’intérieur.
Un jour, il plaque tout. Direction la Bretagne, puis les tropiques. Panama, Martinique, Arles avec Van Gogh (ça a dû être rock’n’roll), puis enfin : Tahiti. Mais pas la carte postale.
Sur la toile, deux femmes tahitiennes. Une flûte. Un chien. Des couleurs qui vibrent comme un chant. Pas de perspective classique, pas de lumière “européenne”. Tout est plat, simple, presque sacré. En fond, une scène étrange — peut-être un rite ? On sent que Gauguin cherche plus qu’une image : une vérité, ou au moins, un apaisement.
Il reviendra en France, repartira. Malade. Ruiné. Mais fidèle à lui-même. Il écrira : « Pourquoi hésiter à faire couler sur ma toile tout cet or et toute cette joie du soleil ? » Franchement ? Il a bien fait.
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