Timbre : 1963 MAZZINI
- Mesures
- Format d'imp 36 x 22 mm
- Dents incluses 40 x 26 mm
- Forme horizontal
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur olive, bleu-noir et brun carminé
- Valeur 20 c
- Dentelure 13
- Emis en feuille de 50 TP
- Quantité 6 600 000
- Auteurs
- Dessinateur Clément Serveau
- Graveur René Cottet
- Mise en page xxxxx
- Mentions Création de Clément Serveau
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1508
- N° Michel 1434
- Date d'émission 29/04/1963
- Date de retrait 23/11/1963
- Classements
-
- Groupe
- Grands hommes des pays de la CEE 1963
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- administration public personnages
- Usage
- cartes postales pour l'Europe
- Régions
- -
- Départements
- -

- Description
- Giuseppe Mazzini (1805-1872), homme d'État italien
Mes timbres & notes personnelles
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Giuseppe Mazzini voit le jour le 22 juin 1805 à Gênes, dans une famille de fervents jansénistes où se mêlent rigueur intellectuelle et conscience civique. Très tôt, il se passionne pour la littérature ― Goethe, Shakespeare, Byron et Foscolo l’inspirent ― et s’insurge contre l’ordre établi, refusant les cours de catéchisme et participant à ses premières manifestations dès l’adolescence.
À 18 ans, il fonde à Marseille la société secrète Giovine Italia, dont l’objectif est de rallier les jeunes à l’idéal républicain et à l’unité de la péninsule. Ses tracts enflammés, diffusés clandestinement, ébranlent les petits États italiens et inquiètent les grandes puissances : exilé plusieurs fois, d’abord à Marseille, puis à Genève et enfin à Londres, Mazzini ne cesse d’écrire dans ses journaux et de fédérer étudiants et ouvriers autour de son rêve d’une République italienne unie.
La montée des soulèvements de 1833 à 1848, souvent réprimés, n’entame pas sa détermination ; au contraire, il parcourt l’Europe pour tisser un réseau de militants et publier ses idéaux de « patrie et humanité
Après le succès partiel des Trois Glorieuses en France et l’unification officielle de l’Italie en 1861, il rentre brièvement à Gênes avant d’être élu député à Rome. Mais ses désaccords avec les monarques constituants et son attachement à la République le maintiennent dans une posture d’observateur critique, toujours vigilant face aux compromissions politiques.
Jusqu’à sa mort, le 10 mars 1872 à Pise, Mazzini reste un écrivain prolifique – journaux, ouvrages théoriques, correspondances – et un symboliste de l’engagement. Son nom incarne l’alliance de l’idéal démocratique et du sentiment national : au-delà de l’Italie, sa pensée a nourri les causes libérales et humanistes à travers l’Europe.
Homme de foi et de ferveur, il laisse en héritage un message simple et puissant : l’unité ne peut naître que de la volonté du peuple, et la liberté se construit par l’action collective et la solidarité fraternelle.