Timbre : 1937 Sans légende particulière - type semeuse camée
- Mesures
- Format d'imp 18 x 22 mm
- Dents incluses 20 x 24 mm
- Forme vertical
- Phosphore Non
- Impression Typographie
- Complément rotative
- Couleur bistre-brun
- Valeur 1/2 c sur 1 c
- Dentelure 14 x 13 1/2
- Emis en feuille de 100 TP
- Quantité -
- Auteurs
- Dessinateur Louis Oscar Roty
- Graveur Louis Eugène Mouchon retouché par Guillemain
- Mise en page xxxxx
- Mentions Création de Louis Oscar Roty
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 427
- N° Michel 284
- Date d'émission 03/05/1937
- Date de retrait 03/08/1937
- Classements
-
- Groupe
- Usage courant tarifs du 6 avril et du 18 juillet 1932
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- camée semeuse type
- Usage
- journaux routés et hors-sacs
- Régions
- -
- Départements
- -

- Description
- Type Semeuse fond plein, inscriptions grasses
Mes timbres & notes personnelles
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Semeuse camée.
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En savoir plus sur Wikipédia : semeuse camée
Le 279B bistre brun appartient à la dernière génération des Semeuses fond plein à inscriptions grasses, réutilisées par l’administration postale pour répondre aux besoins tarifaires très bas des imprimés et journaux.
Contrairement à la version bistre olive surchargée en 1933, cette seconde variante provient d’un recyclage tardif de feuilles anciennes, réimprimées avant 1926 puis ressorties exceptionnellement en 1937.
Une émission tardive, méconnue et très courte
Les études philatéliques montrent que ce timbre n’a pas été émis en 1933 :
il correspond à une opération de surcharge réalisée au printemps 1937, lors d’un ajustement tarifaire visant à écouler les stocks encore disponibles du 1c bistre brun, un coloris abandonné depuis plusieurs années.
Sa mise en vente le 3 mai 1937 et son retrait dès le 3 août 1937 en font l’une des émissions les plus fugaces de l’époque, ce qui explique sa relativement faible disponibilité en oblitéré, malgré une valeur marchande modérée.
Une surcharge typique de la période Poincaré–Laval
Ces surcharges basses valeurs sont un héritage de la politique d’économie engagée après la crise financière de 1926.
Plutôt que d’imprimer de nouveaux timbres au tarif réduit, l’État recyclait des planches existantes et ajoutait une surtaxe par simple surcharge typographique.
en noir,
en police épaisse, cohérente avec les séries 1933–1937,
légèrement variable selon le positionnement des poinçons, ce qui permet aux collectionneurs avancés de rechercher des décalages ou des défauts d’encrage.
Le coloris “bistre brun” : une signature identifiable
Ce coloris est distinct du bistre olive (279A) :
le brun est plus chaud,
moins jaunâtre,
et caractéristique des tirages du début des années 1920.
La reconnaissance exacte de la nuance nécessite souvent une comparaison directe ou un examen sous lumière blanche normalisée, car la patine du papier peut modifier la perception.
Un timbre d’usage très spécialisé
Le tarif 1/2 centime n’existait pas comme affranchissement isolé :
le timbre était destiné à :
compléter d’autres affranchissements,
servir à des ajustements pour imprimés en nombre,
répondre à certaines marques de taxe.
De ce fait, les oblitérations authentiques peuvent être plus difficiles à trouver que les neufs, malgré une cote modeste.