Timbre : 1969 COMBATS DU MONT MOUCHET-JUIN 1944
- Mesures
- Format d'imp 27 x 48 mm
- Dents incluses 31 x 52 mm
- Forme vertical
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur gris-bleu, vert et gris
- Valeur 45 c
- Dentelure 13
- Emis en feuille de 25 TP
- Quantité 8 520 000
- Auteurs
- Dessinateur Pierre Gandon
- Graveur Claude Durrens
- Mise en page xxxxx
- Mentions D’ap. le monument du sculpteur Raymond Coulon
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1741
- N° Michel 1675
- Date d'émission 09/06/1969
- Date de retrait 24/04/1970
- Classements
-
- Groupe
- Libération 1969
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- mémorial constructions patrimoine
- Usage
- plis non urgents de 2ème échelon ou cartes postales pour l'étranger
- Régions
-
Auvergne
Languedoc-Roussillon
- Départements
-
Haute-Loire
Lozère

- Description
- 25e anniversaire de la Libération. Mémorial de la résistance au sommet du mont Mouchet
Mes timbres & notes personnelles
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Dans le silence rude du Massif central, en juin 1944, une poignée d’hommes décidèrent qu’ils ne courberaient plus l’échine. Leur terrain ? La forêt de la Margeride, perchée à 1 500 mètres. Leur nom ? Les maquisards d’Auvergne. Leur poste de commandement ? Une simple maison forestière au mont Mouchet. Rien de bien spectaculaire… sauf que 2 700 résistants s’y sont rassemblés, comme on entre en clandestinité avec l’espoir en bandoulière.
Le 2 juin, un bataillon SS tente de les écraser. Échec. Les Allemands reculent. Quatre jours plus tard, c’est le Débarquement en Normandie. Et comme une réplique dans les montagnes, une seconde bataille éclate au mont Mouchet. Cette fois, c’est une division entière qui arrive, avec blindés, artillerie, avions... en face, des gars jeunes, mal armés, souvent
Et cette rage-là, cette foi qu’un jour la France serait libre, elle transpire encore du monument dressé en 1946 sur ce sommet. Il rend hommage à tous les maquis de France, mais surtout à ces anonymes du mont Mouchet qui ont osé tenir tête, quelques jours seulement avant que la Libération ne commence vraiment.
Alors oui, on peut continuer à vivre comme si de rien n’était. Ou prendre cinq minutes, en passant par le Cantal, pour écouter ce vent chargé de mémoire.
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