Timbre : XES JEUX OLYMPIQUES D'HIVER - GRENOBLE 1968
- Mesures
- Format d'imp 22 x 36 mm
- Dents incluses 26 x 40 mm
- Forme vertical
- Phosphore Non
- Impression héliogravure
- Complément xxxxx
- Couleur bleu, bleu clair et rouge
- Valeur 60 c
- Dentelure 13
- Emis en feuille de 50 TP
- Quantité 24 800 000
- Auteurs
- Dessinateur Roger Excoffon
- Graveur xxxxx
- Mise en page xxxxx
- Mentions Création de Roger Excoffon
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1647
- N° Michel 1576
- Date d'émission 24/04/1967
- Date de retrait 14/12/1968
- Classements
-
- Groupe
- Commémoratifs et divers : 1967
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- olympique sport et loisirs
- Usage
- lettres simples pour l'étranger
- Régions
-
Rhône-Alpes
- Départements
-
Isère

- Description
- Prélude aux Xe Jeux olympiques d'hiver, à Grenoble 1968
Mes timbres & notes personnelles
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En 1968, Grenoble entre dans la légende. Pas juste pour la neige ou ses montagnes qui déboulent au coin des rues, mais parce qu’elle devient l’épicentre mondial du sport d’hiver. Pendant douze jours, du 6 au 18 février, la ville dauphinoise accueille les Xe Jeux olympiques d’hiver, une édition à la fois ultra-technique et profondément humaine — un vrai défi pour l’époque.
Tout a commencé quatre ans plus tôt, en 1964. Une fois la nouvelle tombée, l’agitation commence. Il faut tout réinventer : routes, hôtels, télécoms… et surtout construire, dans un temps record, des installations capables d’époustoufler le monde. Autrans accueille le ski de fond, Saint-Nizier dresse son tremplin de béton armé de 90 m, et l’Alpe d’Huez offre aux bobeurs une descente digne d’un thriller alpin. Même les lugeurs, souvent oubliés, ont leur propre piste sinueuse au Bois du Frier. Quant à Chamrousse, elle devient le théâtre
Mais là où Grenoble frappe fort, c’est en ville. Son Parc Mistral abrite un complexe glacé inédit : patinoire olympique, anneau de vitesse, stade géant… rien que ça. Petite anecdote : pendant les Jeux, la ville installe un réseau de liaisons télé et vidéo dernier cri — c’est la première fois que les JO d’hiver sont autant couverts par la télévision mondiale. Une révolution silencieuse, mais majeure.
En mêlant tradition montagnarde et modernité audacieuse, Grenoble a transformé les Jeux en vitrine de ce que la France savait faire de mieux à l’époque. Et quelque part, entre les roses de son blason et les anneaux olympiques, il y avait comme un message doux : l’hiver aussi peut être une fête universelle.
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