Timbre : 1967 ESNAULT-PELTERIE 1881-1957
- Mesures
- Format d'imp 48 x 27 mm
- Dents incluses 52 x 32 mm
- Forme horizontal
- Phosphore Non
- Impression Taille-douce
- Complément xxxxx
- Couleur outremer foncé, bleu-gris et gris-vert
- Valeur 60 c
- Dentelure 13
- Emis en feuille de 25 TP
- Quantité 7 325 000
- Auteurs
- Dessinateur Pierre Gandon
- Graveur Pierre Gandon
- Mise en page xxxxx
- Mentions Création de Pierre Gandon.
- Numéros & Dates
- N° Philatelix 1653
- N° Michel 1583
- Date d'émission 29/05/1967
- Date de retrait 24/02/1968
- Classements
-
- Groupe
- Commémoratifs et divers : 1967
- Catégorie
- Timbres poste
- Familles
- ingénieurs science et technique personnages
- Usage
- lettres simples pour l'étranger
- Régions
-
Île-de-France
- Départements
-
Paris

- Description
- 10e anniversaire de la mort de Robert Esnault-Pelterie (1881-1957), ingénieur aéronautique, pionnier de la théorie des vols spatiaux, né à Paris.
Mes timbres & notes personnelles
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Fils d'un industriel du textile, Robert Esnault-Pelterie est né à Paris le 8 mai 1881, ingénieur de formation, il figure parmi les plus grands pionniers de l'astronautique, grâce à ses travaux et ses inventions telles que le moteur en étoile, "le manche à balai", le monoplan etc.
En savoir plus sur Wikipédia : Robert Esnault-Pelterie
Tu sais, il y a des gars qu’on devrait appeler les « passeurs de siècle ». Robert Esnault-Pelterie en fait clairement partie. Fils d’industriel, bac+sciences à la Sorbonne, bien parti pour faire fructifier la boîte familiale... mais non. Il claque la porte du textile, se lance dans l’aviation, puis… dans l’espace. Rien que ça.
Dès 1904, il s’accroche à des planeurs tirés par des bagnoles lancées à 90 km/h (hallucinant pour l’époque, faut l’avouer). Il invente le manche à balai (si, si – celui qu’on utilise encore), bidouille des moteurs en étoile, plante les bases du train d’atterrissage moderne, et tout ça bien avant que les avions aient
Mais ce n’est pas là qu’il visait. Lui, ce qu’il voulait, c’était les étoiles. Influencé par les idées (jugées folles à l’époque) de Tsiolkovski, il imagine dès 1912 des fusées nucléaires pour explorer le cosmos. On le prend pour un doux dingue... jusqu’à ce qu’en 1957, quelques semaines avant sa mort, il voie passer Spoutnik. Il en pleure presque, paraît-il. Qu’un rêve vieux de 45 ans lui saute à la figure, en orbite… on comprend l’émotion, non ?
Tiens, anecdote qui pique : en bricolant un prototype de moteur à oxygène liquide, il perd quatre doigts. Mais continue. Qui fait ça, franchement ?
Caméléon des inventions, pionnier discret, Esnault-Pelterie incarne une idée folle : croire en demain alors que personne d’autre n’ose encore y penser. Et si on prenait exemple ?
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